Après avoir ouvert son premier bureau au Japon à Shibuya, un quartier de Tokyo, en 2001, Google souhaite aller plus loin en installant son premier data center dans le pays en 2023.

Un nouveau data center à Chiba pour Google

Dans un billet de blog rédigé par Sundar Pichai, CEO de Google, on peut lire que la firme de Mountain View s’apprête à ouvrir son tout premier data center au Japon, à Inzai City, dans la ville de Chiba. Selon le patron de Google, « cela permettra aux japonais d’avoir un accès plus rapide et plus fiable à nos outils et services, de soutenir l’activité économique et l’emploi, et de connecter le Japon au reste de l’économie numérique mondiale ». L’implantation de ce centre de données à Chiba fait partie d’un investissement global de 730 millions d’euros dans les infrastructures cloud.

Cette stratégie inclut le développement d’un câble sous-marin entre le Japon et l’Asie du Sud-Est. Un autre, nommé Topaz, permettra de relier le Japon à la côte Ouest du Canada. À travers cet investissement, Google assure vouloir continuer à soutenir les entreprises japonaises, notamment avec son campus à Tokyo qui abrite plusieurs start-ups et qui aide les créateurs japonais à développer de nouveaux types d’entreprises. Beaucoup sont motivées par la résolution de problèmes sociaux et économiques, comme l’aide au diagnostic médical ou l’amélioration de l’accès à l’éducation.

La division cloud de Google a enregistré une hausse de 35 % au troisième trimestre de l’année 2022 pour atteindre les 6,3 milliards de dollars. Avec ce nouvel investissement au Japon, Google assure vouloir aider les japonais à « acquérir les compétences dont ils ont besoin pour utiliser la technologie en toute confiance ». L’entreprise précise que depuis 2019, « nous avons soutenu 10 millions de personnes au Japon grâce à Grow with Google, et adapté nos programmes de formation aux personnes et aux entreprises touchées par la pandémie ».

Cette annonce intervient quelques jours après que Google ait annoncé la construction d’un data center en Afrique du Sud et le développement d’un centre R&D à Nairobi, au Kenya, le premier d’Afrique. Des sites Cloud Interconnect verront également le jour à Lagos et à Capetown et Johannesburg, pour « connecter les réseaux sur site à l’infrastructure de Google ». Le géant américain compte également développer de nouvelles infrastructures cloud en Malaisie, en Thaïlande et en Nouvelle-Zélande au cours des prochaines années.