En faisant l’acquisition de Cloostermans, Amazon fait un pas de plus vers son objectif d’automatisation au sein des entrepôts. En effet, cette société belge est spécialisée dans la fabrication de robots d’empilage de palettes.

Amazon accélère sur l’automatisation de ses entrepôts avec le rachat de Cloostermans

Amazon utilise déjà les technologies développées par Cloostermans depuis plusieurs mois. La société belge fabrique des robots capables capables d’empiler des palettes dans les entrepôts du géant américain. Les 200 employés de Cloostermans vont rejoindre la division Amazon Global Robotics en Europe et consacreront désormais leur temps à la construction de technologies répondant aux besoins des entrepôts de leur nouvel employeur. Le géant du retail intègre de plus en plus de robots pour une automatisation quasiment totale.

Dans un communiqué de presse publié pour l’occasion, Amazon précise qu’avec « l’aide de l’expérience de Cloostermans en matière d’ingénierie, de machines et de robotique, nous déploierons de manière beaucoup plus rapide et efficace des solutions qui aident nos employés dans leur quotidien et qui améliorent la sécurité au travail, tout en contribuant à réduire les déchets d’emballage ». Régulièrement accusée de ne pas prendre en compte la sécurité des travailleurs, l’entreprise estime que ce rachat devrait contribuer à cet effort.

Un moyen de palier la pénurie de main d’œuvre

Alors qu’Amazon cherche à automatiser la plupart des tâches dans ses entrepôts, le nouveau syndicat de Staten Island estime que les nouvelles technologies « ne devraient pas remplacer les travailleurs humains dans les entrepôts avant au moins une décennie ». De son côté, Frederik Berckmoes-Joos, CEO de Cloostermans, précise que « nous sommes ravis de rejoindre la grande famille Amazon afin d’étendre l’impact que nous pouvons avoir à l’échelle mondiale. Nous sommes impatients de faire partie du prochain chapitre de cette innovation ».

Un récent rapport montre justement qu’Amazon est confronté à une pénurie majeure de travailleurs dans les entrepôts. Le rapport suggère qu’une stratégie d’automatisation accrue pourrait être un moyen de compenser cette crise. Le rachat de Cloostermans s’inscrit justement dans cette stratégie. Fondée en 1884, l’entreprise belge était détenue par des intérêts privés depuis six générations. Les autres contrats de l’entreprise seront malgré tout honorés jusqu’à leur date d’expiration.