La Nasa a annoncé, le 7 septembre, sa décision de collaborer avec Axiom Space pour fabriquer sa nouvelle génération de combinaisons spatiales. Ces équipements dédiés aux marches lunaires seront utilisés dans le cadre du programme Artemis III, la première mission habitée sur la surface de la lune depuis Apollo 17 en 1972. D’après le communiqué de l’agence, la prestation sera facturée à 228,5 millions de dollars.

Des combinaisons adaptées aux marches lunaires

En juin dernier, la Nasa avait sélectionné Axiom Space et Collins Aerospace pour confectionner ses nouvelles combinaisons EMU (Extravehicular Mobility Unit), conçues pour les manœuvres à l’extérieur des véhicules spatiaux.

L’appel d’offres inclut la fourniture de combinaisons pour les futures missions sur l’ISS, mais aussi sur la lune. Sur ce point, l’agence a désigné la société spécialisée dans les vols orbitaux touristiques en vue de concevoir, développer, qualifier et certifier les scaphandres de marche lunaire pour Artemis III, prévu pour 2025 ou 2026.

En attendant cette date, la Nasa prévoit d’effectuer un vol orbital non habité (Artemis I) autour de la lune dans les prochaines semaines. Si la mission est concluante, elle procédera à un second vol (Artemis II) similaire avec des passagers. De son côté, Axiom Space testera ses combinaisons suivant le cahier des charges de l’agence.

Axiom Space remplit les conditions pour cette mission

D’après Lara Kearney, responsable des activités EMUs lunaires, la Nasa est fière de travailler avec une société privée, et notamment Axiom Space pour réaliser la mission Artemis III. Ce choix semblait évident, étant donné que l’entreprise a déjà réussi de nombreux voyages habités vers la station spatiale internationale.

La relation d’Axiom Space avec SpaceX, un partenaire privilégié de la Nasa, a renforcé cette confiance. En effet, l’organisateur de vols privés utilise le vaisseau Crew Dragon d’Elon Musk pour transporter ses clients. Récemment, l’agence a opté pour la même capsule dans la perspective de réaliser 5 missions supplémentaires vers l’ISS.