Début 2023, Netflix proposera une nouvelle formule d’abonnement moins chère, mais plus contraignante. Contrairement à ce que propose actuellement la plateforme, des publicités y seront diffusées et les souscripteurs ne pourront plus télécharger de films et de séries pour les regarder hors-ligne. Cette offre permettrait à la société qui a vu s’écrouler le nombre de ses abonnés de rebondir. Selon Bloomberg, certains films devraient cependant ne pas être perturbés par les communications publicitaires.

Les productions originales Netflix, certains films de studios extérieurs et les programmes destinés aux enfants épargnés

Les productions originales Netflix devraient être épargnées, du moins dans un premier temps, lors de leur arrivée dans le catalogue de la plateforme de streaming. Cette décision a pour but de rassurer les réalisateurs inquiets.

Le porte-parole de la firme, Kumino Hikada, déclarait au média The Verge qu’aucune décision n’avait été prise pour le moment, les modalités de cet abonnement comportant des annonces publicitaires étant en cours de discussion.

De nombreux films produits par des studios extérieurs seront également préservés. De fait, les termes du contrat signés avec Netflix ne permettent pas au service de streaming d’inclure des spots publicitaires. Le cas échéant, il leur devra 10 % à 15 % de la valeur actuelle de leurs accords.

Enfin, les programmes destinés aux enfants seront eux aussi exemptés des annonces publicitaires puisque de nombreux studios produisant du contenu à destination du jeune public refusent l’ajout de communications commerciales.

Une offre qui pourrait générer entre 3 et 4 milliards par an

Face à la croissance de l’offre des services de streaming à disposition des utilisateurs (OCS, Disney +, Amazon prime vidéo, Apple TV+, …), proposer un format qui permet de se démarquer et de rester concurrentiel est devenu un enjeu de taille.

Netflix en a d’ailleurs pâti avec la perte de 970 000 abonnés au deuxième trimestre, provoquant l’effondrement en bourse de l’entreprise. Cette nouvelle formule devrait alors permettre à l’entreprise de se redresser. Grâce aux revenus publicitaires, elle pourrait générer entre 3 et 4 milliards par an.