Vestiaire Collective vient d’annoncer son implantation en Corée du Sud. Alors que les États-Unis sont récemment devenus le premier marché de la licorne française, Vestiaire Collective s’attaque à l’Asie.

Vestiaire Collective débarque à Séoul

Fondée en 2009 à Paris, cette startup devenue une licorne en mars 2021 (une entreprise valorisée à plus d’un milliard de dollars) a donc décidé de s’implanter en Asie et plus précisément en Corée du Sud, alors que la Chine tourne au ralenti. Avec la volonté de « s’adapter à la clientèle sud-coréenne ». Aujourd’hui, la plateforme de revente d’articles de mode et de luxe de seconde main dispose d’un catalogue de plus de 5 millions d’articles en ligne. C’est la première implantation physique en Asie pour Vestiaire Collective.

Par le passé, Vestiaire Collective avait déjà développé des interfaces adaptées pour les marchés de Hong Kong, Singapour et de l’Australie. Cette fois-ci, l’entreprise française s’installe réellement à Séoul en ouvrant un établissement dans la capitale de la Corée du Sud. Si la licorne française avait effectivement fait des États-Unis l’un de ses axes de développement stratégiques, notamment suite au rachat de la startup américaine Tradesy mi-mars 2022, l’entreprise prouve qu’elle nourrit également de fortes ambitions pour le marché asiatique.

La Corée du Sud : dixième marché mondial du luxe

Vestiaire Collective le sait : les clients asiatiques sont très demandeurs de produits de luxe. Cependant, la Corée du Sud est un marché particulier, qui répond à certains codes. La licorne française va devoir adapter son offre aux mœurs et habitudes locales. Cela n’enlève rien au potentiel que représente le pays, dixième marché de la mode et du luxe. Avec cette nouvelle implantation, la Corée du Sud devient le marché asiatique le plus important (en nombre de consommateurs) pour Vestiaire Collective.

L’entreprise française a prévu d’ouvrir plusieurs entrepôts à travers le pays, ainsi qu’un centre d’authentification dans la capitale. Son application permettra bientôt aux consommateurs locaux de payer dans la monnaie nationale, le won sud-coréen. Pour Fanny Moizant, co-fondatrice de l’entreprise, « la Corée du Sud est un pays dynamique, pionnier dans les tendances technologiques, de mode et écoresponsables. S’y lancer permet de répondre à une demande croissante, mais aussi de proposer un large catalogue de pièces internationales hautement désirables aux consommateurs sud-coréens ».