Sale temps pour Unity Technologies. L’entreprise derrière le moteur graphique Unity, employé pour le développement de nombreux jeux vidéo, a poussé vers la sortie 4% de ses effectifs. Au total, le groupe dénombrerait 8048 employés selon les données contenues sur sa page LinkedIn. Un peu plus de 300 postes seraient donc concernées par ces licenciements, des licenciements toujours en cours si l’on en croit Kotaku. Le média spécialisé estime même que ce dégraissage des effectifs d’Unity pourrait impacter jusqu’à 400 postes une fois finalisé.

Contacté par Engadget, Unity a affirmé être en train de « réaligner certaines de ses ressources », et a confirmé se séparer d’approximativement 4% de ses effectifs globaux. Cette annonce intervient alors que d’autres géants de la tech et du jeu vidéo ont été, eux aussi, amenés à licencier de nombreux employés ces dernières semaines. Niantic a ainsi limogé 8% de ses effectifs il y a quelques jours, tandis que Netflix annonçait plus tôt en juin quelques 300 suppressions de postes.

Des licenciements particulièrement âpres ?

« Dans le cadre d’un processus de planification continu où nous évaluons régulièrement nos niveaux de ressources par rapport aux priorités de l’entreprise, nous avons décidé de réaligner certaines de nos ressources afin de mieux concentrer nos forces et soutenir notre croissance à long terme », a déclaré un porte-parole d’Unity joint par Engadget. « Cela a entraîné des décisions difficiles qui ont eu un impact sur environ 4 % de l’ensemble du personnel d’Unity. Nous sommes reconnaissants pour les contributions de ceux qui quittent Unity et nous les soutenons dans cette transition difficile », lit-on.

D’après les informations de Kotaku, les licenciements observés chez Unity toucheraient principalement les divisions propres à l’IA et l’ingénierie. Des témoignages émanant de la plateforme de messagerie anonyme Blind laissent entendre que les employés concernés auraient été invités à un entretien sur Zoom avec un cadre et un responsable des ressources humaines. Une formalité suivie d’une suppression d’accès au Slack de l’entreprise sous 48 heures. Toujours selon Kotaku, Unity aurait proposé une période de 30 jours aux employés licenciés pour retrouver un autre poste au sein de l’entreprise. Une proposition hypocrite d’après le média, qui indique qu’Unity avait préalablement gelé les embauches. Une assertion catégoriquement remise en cause par Unity dans ses échanges avec Engadget.