Après Ford Motor Company et Panasonic Holdings Corporation, c’est le géant de l’automobile japonais, Toyota Motor, qui rejoint l’initiative de recyclage et de fourniture de matériaux de batteries, lancée par la start-up Redwood Materials. Le partenariat vise à créer « une véritable solution en circuit fermé pour les batteries », avant de s’étendre vers les autres domaines, comme « le suivi et l’approvisionnement en matériaux », souligne le communiqué de presse de Redwood.

Réduire l’empreinte environnementale

Toyota Motor et Redwood Materials ont annoncé leur collaboration en vue de déployer des solutions de recyclage de batteries en fin de vie. Dans le cadre de cette association, les deux sociétés établiront un circuit de collecte et de remise en état des batteries afin de réduire leur impact écologique.

La première partie de la mission se focalise sur la collecte, le test et le recyclage des batteries des véhicules hybrides. Ces opérations auront essentiellement lieu au Nevada, près de la Californie, le plus grand marché de véhicules électriques au monde qui enregistre également un grand nombre de Toyota Prius de première génération.

Selon Christopher Yang, vice-président du développement commercial de Toyota, ce partenariat contribue aux « objectifs de neutralité carbone », fixés par l’entreprise jusqu’en 2050.

Réduire le coût des voitures électriques

Avec 6,75 millions d’unités vendues dans le monde en 2021, le marché des véhicules électriques est en plein essor et continue de gagner du terrain. En vue d’accompagner cette migration vers la mobilité électrique, Redwood Materials veut créer un circuit moins polluant et moins coûteux pour les batteries.

« Nous recevons chaque année plus de ~6 GWh de batteries en fin de vie à recycler, qui sont ensuite restaurées et remanufacturées. Nous augmentons la production de composants d’anode et de cathode aux États-Unis à 100 GWh par an d’ici 2025, suffisamment pour produire plus d’un million de véhicules électriques par an, puis à 500 GWh, assez pour cinq millions de véhicules électriques par an, d’ici 2030 », explique la société dans son communiqué.