La blockchain est une technologie qui intéresse de plus en plus les entreprises et le sujet de la souveraineté y est central. Voilà pourquoi un consortium d’une vingtaine d’entreprises et d’universités françaises ont décidé de se réunir pour former l’Alliance Blockchain France.

L’Alliance Blockchain France veut démocratiser la blockchain

Avec cette nouvelle alliance française, l’idée est de soutenir et d’accélérer le développement des initiatives autour de la blockchain. Selon Orange Business Services, à l’origine de cette initiative, « ce consortium aura pour mission de déployer une infrastructure blockchain commune qui s’ouvrira progressivement à tous les industriels et administrations françaises souhaitant bénéficier des avantages de la blockchain ».

Grâce à l’Alliance Blockchain France, notre pays pourra, à l’instar de ses pairs européens, disposer d’un réseau blockchain soutenu par de grands industriels, universitaires, start-ups, permettant de démocratiser cette technologie jusqu’aux plus petits acteurs. Le consortium réunit les entités suivantes : Orange Business Services, Atos, Archipels, Docaposte, Agdtahub, Anycommerce, BC Diploma, Blockchain Secure, l’IRT Nanoelec, Droon, IN Group (ex-Imprimerie Nationale), Kapalt, Nomadic Labs, Quantum BCS, Suez, Talao, l’Université de Lille, Lyon 1, et Worldline.

Avant le lancement de cette initiative, d’autres avaient déjà émergé en Europe, dont une Espagne baptisée Alastria, comptant plus de 600 membres, ou encore ID Union en Allemagne. Au cours de sa première année d’existence, l’Alliance Blockchain France sera dirigée par Antoine Maisonneuve, directeur du programme blockchain chez Orange Business Services.

Une technologie essentielle pour la transformation digitale

L’association se donne également pour objectif de maintenir la compétitivité économique des entreprises françaises. En effet, la blockchain a déjà démontré sa capacité à générer des gains importants de productivité tout en renforçant la confiance et la sécurité des échanges entre ses utilisateurs. Pour y parvenir, les acteurs de l’Alliance Blockchain France devront « faire connaître la blockchain et la faire reconnaître comme une technologie essentielle de la transformation digitale des entreprises et des administrations françaises ». Pour cela, le consortium sait qu’il est nécessaire de bâtir une vision commune et transversale sur les usages de la blockchain.

Au cours des prochains mois, l’objectif sera donc de permettre la démocratisation de la blockchain en contribuant à la diffusion de l’information sur cette technologie, « notamment dans le monde de l’éducation et dans les groupes de travail gouvernementaux », selon l’Alliance Blockchain France. Les membres de l’association prévoient également de favoriser la création d’infrastructures mutualisées permettant d’héberger des projets, de faire connaître les appels à projets nationaux, européens et internationaux et d’animer des groupes de travail par secteurs notamment dans les domaines de l’économie circulaire, de la finance, de la supplychain, de l’identité et de la santé.