Un nouveau tour de table ce 14 juin a permis à EcoVadis de lever 500 millions de dollars à l’initiative du fonds européen Astorg et de l’entreprise américaine General Atlantic, via sa société d’investissement BeyondNetZero. L’entreprise dépasse le milliard d’euros de valorisation et devient ainsi la 27ème licorne française, après Spendesk. Elle souhaite élargir sa présence internationale et réaliser des acquisitions stratégiques.

EcoVadis devient une nouvelle licorne

En réponse aux enjeux environnementaux et sociaux actuels, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), qui correspond aux pratiques des entreprises ayant un impact positif sur la société, a pris de l’importance. EcoVadis, créée en 2007, développe et distribue une plateforme qui évalue la performance RSE de ses clients. La société revendique 95 000 entreprises qui font appel à ses services dans 175 pays pour 200 secteurs d’activités différents.

Après avoir levé 30 millions de dollars en 2016 et 200 millions en 2020, elle vient de recevoir un investissement de 500 millions de dollars de la part de plusieurs fonds et d’entreprises comme GIC Private Limited et Princeville Capital. L’investissement sera conclu d’ici la fin du deuxième trimestre.

« Cet investissement confirme la pertinence de notre modèle consistant à s’assurer de la qualité et de la durabilité des chaînes d’approvisionnements mondiales, et ce, malgré les pandémies, les difficultés géopolitiques ou financières », ont expliqué les deux co-fondateurs de l’entreprise, Frédéric Trinel et Pierre François Thaler, via un communiqué.

La RSE, au cœur des préoccupations pour l’industrie

EcoVadis utilise une méthode d’évaluation de la RSE qui permet de connaître sa qualité d’intégration dans l’entreprise et les actions qu’elle met en place. Cette évaluation se base sur 21 indicateurs qui correspondent par exemple aux conditions de travail des salariés ou aux émissions de gaz à effet de serre.

Les entreprises se voient attribuer une note qui est vérifiée par des experts, et qui, selon EcoVadis, donne des pistes d’amélioration des pratiques environnementales, sociales et éthiques liées aux chaînes d’approvisionnement. La RSE, qui n’est pas imposée par la loi, est devenue une vraie préoccupation pour l’industrie, notamment en termes d’image.