Meta a annoncé le 26 mai des changements de sa politique de confidentialité et de ses conditions générales d’utilisation. Il s’agit de changements sur la forme et non le fond. L’objectif est de rendre le tout plus facile à lire pour ses utilisateurs afin de répondre aux attentes des régulateurs du monde entier.

Les CGU de Meta changent d’apparence

Les nouvelles règles devraient entrer en vigueur le 26 juillet sur la quasi-totalité des services de Meta. La plupart d’entre eux seront impactés par ces modifications. Seul WhatsApp ne sera pas concerné par ces modifications. En janvier 2021, Meta avait fait face à une controverse après la modification de la politique de confidentialité et des conditions d’utilisation de sa messagerie. Afin de se servir de l’application, les utilisateurs étaient obligés d’autoriser le partage de leurs données WhatsApp avec Meta.

La maison mère de Facebook et Instagram est consciente des enjeux de cette transformation. Rob Sherman, responsable de la protection de la vie privée chez le géant de la technologie, explique à TechCrunch que « l’un des défis auxquels nous sommes confrontés, ainsi que d’autres entreprises, est que les politiques de confidentialité doivent être complètes et fournir des détails explicites sur la manière dont les données des utilisateurs sont utilisées et protégées ».

Nouvelle apparence des CGU des services de Meta.

Voici à quoi va ressembler la nouvelle apparence des CGU des services de Meta. Image : Meta.

Désormais, l’entreprise inclut des sous-titres et des illustrations pour présenter plus clairement les informations. Néanmoins, la majorité de celles-ci resteront sous forme de texte. Malgré leurs efforts, il est peu probable que les utilisateurs lisent l’ensemble des conditions, celles-ci restant relativement conséquentes.

Si Meta met à jour la forme de sa politique de confidentialité et de ses conditions d’utilisation, c’est avant tout pour rassurer les régulateurs. « Une grande partie de l’objectif est évidemment de s’assurer que nous remplissons nos obligations réglementaires », admet Rob Sherman. Finalement, le géant des réseaux sociaux cherche surtout à se conformer aux attentes des régulateurs du monde entier.