C’est une prise d’indépendance tout en douceur. Sandbox a annoncé le 22 mars quitter la tutelle d’Alphabet, la maison mère de Google, pour voler de ses propres ailes. SandboxAQ est spécialisée dans la création d’applications pratiques des technologies quantiques aux entreprises.

SandboxAQ ne s’éloigne pas trop de Google

Dès sa fondation en 2016, sous la protection de Google, la société créée par Jack Hidary a fonctionné de façon autonome. Aujourd’hui qu’arrive l’heure de la séparation, le nouveau PDG de SandboxAQ, Jack Hidary reste proche de celui qu’il a vu naître. C’est Éric Shmidt, ancien PDG de Google qui va prendre la direction du conseil d’administration de l’entreprise. Cette dernière va aussi rester installée à Palo Alto.

SandboxAQ, à ne pas confondre avec le métavers The Sandbox, est spécialisé dans l’intelligence artificielle et le quantique, comme l’indiquent les deux dernières lettres de son nom. Éric Schmidt considère que l’entreprise occupe une « position unique » pour mener la transformation liée à « La convergence des technologies quantiques et de l’IA ».

Jack Hidary s’est donné comme mission de combiner ces deux technologies pour créer des applications pratiques destinées aux entreprises dans divers domaines, « les télécoms, les services financiers, les soins de santé, le gouvernement, la sécurité informatique et d’autres secteurs à forte intensité de calcul ».

Du beau monde se précipite pour investir

Parmi les premiers clients revendiqués par SandboxAQ se trouvent de grandes sociétés tels que SoftBank Mobile ou Vodafone. Les premiers investisseurs mentionnés viennent tous de Google ou du monde de la Tech au sens large : Éric Schmidt, bien sûr, mais aussi TIME Ventures, le fonds du dirigeant de Salesforce, Marc Bénioff, ou encore Mike Rogers, un Amiral américain en retraite qui a, accessoirement, dirigé l’U.S. Cyber Command et la NSA.

Avec l’argent déjà récolté, la somme n’a pas été dévoilée, SandboxAQ souhaite étoffer son équipe de 55 ingénieurs en recrutant des experts en IA, des physiciens et d’autres ingénieurs, venus des meilleures universités de la planète, Harvard, Oxford, Stanford…

Jack Hidary assure que les technologies quantiques et l’IA, ensemble, pourront « avoir un impact sur des domaines tels que le développement de médicaments, l’énergie propre et la sécurité des données ». Quoi demander de plus ?