Une enquête a été ouverte par la National Transportation Safety Board (NTSB) suite au crash d’un aéronef de Joby Aviation. L’accident survenu le mercredi 16 février à Jolon en Californie n’a fait aucun blessé.

Une enquête est ouverte pour comprendre les circonstances de l’accident

Il y a quelques jours, un prototype piloté à distance s’est crashé lors de tests en vol, sur la base aérienne de la startup en Californie. Pour des raisons de sécurité, la Federal Aviation Administration (FAA) demande aux entreprises qui développent des aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL), de ne pas embarquer de pilote. Joby Aviation a expliqué « les programmes d’essais en vol expérimentaux sont intentionnellement conçus pour déterminer les limites des performances des aéronefs, et les accidents sont malheureusement une possibilité ».

Un accident presque normal finalement, qui permet aux ingénieurs d’apprendre et de corriger les erreurs, sans causer de pertes humaines. Le récent acquéreur d’Uber Elevate assure vouloir « aider les autorités compétentes à enquêter de manière approfondie sur l’accident ». Cet incident s’est produit seulement quelques jours après l’annonce du partenariat entre Joby Aviation et la compagnie aérienne japonaise Ana. Ensemble, les deux entreprises veulent « proposer un service de taxi volant reliant la gare d’Osaka à l’aéroport international de Kansai. Un trajet qui pourrait être réalisé en 15 minutes avec un eVTOL contre une heure en voiture ».

La bonne dynamique de Joby Aviation

La startup s’intéresse de très près au marché asiatique. Joby Aviation a également annoncé un partenariat avec la Corée du Sud et SK Telecom. Au Japon, Joby Aviation prévoit également de collaborer avec Toyota sur le développement de l’infrastructure, la formation des pilotes, les opérations de vol, les exigences réglementaires, l’acceptation par le public et la manière de relier le transport aérien à l’écosystème plus large du transport et des nouvelles mobilités. Toyota est aussi l’un des investisseurs principaux de Joby.

Le développement industriel des taxis volants semble encore lointain. Les réglementations en vigueur obligent les entreprises à obtenir des certifications sur les différents marchés. C’est un véritable frein à la démocratisation de l’eVTOL à travers le monde. La semaine dernière, Joby Aviation a cependant franchi une étape importante avec la Federal Aviation Administration, en signant une base de certification G-1. Cela devrait permettre à la société de commencer les tests de conformité et d’entrer dans une « phase de mise en œuvre » aux États-Unis.