Susan Wojicki, la CEO de YouTube, a déclaré que sa plateforme pourrait également s’intéresser de près aux NFT dans les prochains mois. Ces jetons cryptographiques auxquels est rattaché un certificat de propriété numérique sur une blockchain intéressent de plus en plus les géants de la tech.

Des NFT sur YouTube en 2022 ?

Pour la CEO de YouTube, « l’année qui vient de s’écouler a mis en évidence les possibilités offertes par la blockchain, notamment le fait de pouvoir renforcer la relation entre les créateurs et leurs fans ». YouTube est convaincu que les NFT peuvent permettre aux créateurs d’améliorer les expériences qu’ils font vivre à leur communauté sur la plateforme. Après Facebook et Instagram, YouTube pourrait donc à son tour se lancer dans les NFT.

Cette technologie est de plus en plus populaire. Pour faire simple, il s’agit d’objets virtuels que les internautes peuvent acheter, exposer et vendre. Ce marché très prometteur est passé de 1 à 40 milliards de dollars en 2021. Les perspectives de développement sont grandes et la filiale de Google ne veut pas passer à côté. Si YouTube permettait aux créateurs de contenu de vendre des NFT directement à leurs abonnés, ce serait une aubaine pour cette technologie émergente, qui n’a pas encore été totalement adoptée par les grandes plateformes. Cela pourrait changer en 2022.

Susan Wojicki s’intéresse aussi aux podcasts

Twitter semble également se pencher sur le sujet, notamment avec des photos de profil NFT. De son côté, le groupe Meta travaille à la création d’une place de marché dans l’objectif de permettre aux utilisateurs de Facebook et Instagram de créer, vendre et acheter des NFT. Il y aura d’autres nouveautés sur YouTube cette année. Susan Wojicki s’intéresse aussi aux podcasts. La CEO s’attend à ce que ce nouveau contenu « fasse partie intégrante du business model des créateurs dans les prochains mois ».

La patronne de YouTube précise également que la plateforme va étendre ses fonctions d’achat à un plus grand nombre de créateurs, et « tester la façon dont les achats peuvent être intégrés dans les courts métrages ». Dans son discours, Susan Wojicki est également revenue sur la décision de YouTube de supprimer les « dislikes » sur la plateforme. Selon elle, ils sont le plus souvent utilisés pour harceler les petits créateurs. YouTube assure que cette nouvelle formule contribuera à protéger la santé mentale des créateurs de contenu sur YouTube.