Bientôt une nouvelle licorne française par jour ? Pas tout à fait, mais le rythme est très intense en ce moment pour les start-ups de la Franch Tech. Grâce à une nouvelle levée de fonds de 100 millions d’euros, Spendesk devient la 26e licorne française.
Une nouvelle start-up française dans le club des licornes
Depuis le début de l’année 2022, 5 jeunes pousses françaises (PayFit, Ankorstore, Qonto, Exotec et désormais Spendesk) ont rejoint le cercle fermé des licornes, ces entreprises valorisées à plus d’un milliard de dollars. Sur la même tendance qu’en 2021, la French Tech est en pleine forme et les levées de fonds se multiplient. BackMarket (14e licorne française) est même devenue la start-up française la mieux valorisée, grâce à une levée de fonds de 450 millions d’euros réalisée il y a quelques jours.
Inscrivez-vous à la newsletter
En vous inscrivant vous acceptez notre politique de protection des données personnelles.
Cette fois-ci c’est au tour de Spendesk, une start-up eFounders, de réaliser une levée de fonds qui lui permet d’atteindre le rang de « licorne ». Au passage, eFounders compte désormais 2 licornes à son actif avec Aircall et Spendesk.
Spendesk just got a serious top up. And a shiny new horn to go on our unicorn foreheads. 🦄
We’ve raised a fresh €100M to help companies in Europe and the US spend smarter.
And here’s everything you need to know ➡️https://t.co/rqIa4gp1hM pic.twitter.com/nTb51hvrfP
— Spendesk (@Spendesk) January 18, 2022
Spendesk a vu le jour en 2016. Jordane Giuly, Guilhem Bellion et Rodolphe Ardant sont les trois co-fondateurs à l’origine du projet. Pour faire simple, la startup propose une plateforme tout-en-un de gestion des dépenses d’entreprise pour les petites et les moyennes entreprises en Europe. Initialement orientée sur les cartes bancaires virtuelles pour les paiements en ligne, la société a élargi son offre de produits pour s’attaquer à tout ce qui concerne les dépenses des entreprises.
Spendesk, la solution de gestion des dépenses « 7 en 1 »
Aujourd’hui, les clients de Spendesk peuvent commander des cartes pour leurs employés, les collaborateurs peuvent également utiliser la plateforme pour payer les factures impayées, remplir des rapports de dépenses, gérer les budgets et générer des rapports. Concrètement, Spendesk souhaite simplifier la fonction comptable au sein des entreprises, et faire en sorte que l’argent circule plus librement. La start-up définit son outil comme une « solution de gestion des dépenses 7 en 1 ».
Sur le marché européen, Spendesk a des concurrents sérieux. On pense à Pleo, qui a récemment atteint une valorisation de 4,7 milliards de dollars (4,15 milliards d’euros), et Soldo, un autre concurrent de taille qui a récemment levé 180 millions de dollars (160 millions d’euros). Aux États-Unis, d’autres acteurs comme Brex et Ramp dominent le marché.
Pourtant, Spendesk affirme ne pas avoir le même positionnement que les start-ups américaines. Rodolphe Ardant, co-fondateur et CEO de Spendesk, affirme que « sur le marché américain, on ne devrait pas parler de l’industrie de la gestion des dépenses, c’est plutôt l’industrie des cartes d’entreprise ». Il est vrai que la culture d’entreprise européenne est une culture de débit, pas de crédit comme c’est le cas aux États-Unis.
