Meta a annoncé l’arrivée d’une nouvelle fonctionnalité de paiement sur Messenger. Baptisée Split Payments, elle permet d’organiser et de payer les dépenses communes entre amis, colocataires, collègues ou toute autre personne avec laquelle vous partagez les factures.

Comment ça marche ?

La firme est restée assez vague sur son nouvel outil qu’elle a présenté dans un billet de blog mettant également en avant d’autres nouveautés, notamment l’arrivée de quatre nouveaux effets de réalité augmentée.

« Si vous avez déjà eu du mal à répartir (et à vous faire rembourser) les dîners de groupe, les dépenses ménagères communes ou même le loyer mensuel, vous allez bientôt pouvoir le faire plus facilement », explique l’entreprise. Ainsi, Split Payments permet de partager les paiements avec plusieurs personnes directement via Messenger. Pour cela, il suffit de cliquer sur « Get Started » dans l’application ou de se rendre au Payments Hub de celle-ci.

« À partir de là, vous pouvez diviser une facture en parts égales ou modifier le montant de la contribution de chaque personne – en vous incluant ou non. Après avoir saisi un message personnalisé et confirmé vos coordonnées Facebook Pay, votre demande sera envoyée et consultable dans le fil de discussion du groupe », continue Meta.

Des gens dans un restaurant.

Avec Split Payments, il sera plus facile pour que chacun paie sa part au restaurant. Photographie : Kevin Curtis / Unsplash

Un outil pratique, mais sera-t-il adopté par les utilisateurs ?

Lancé en 2019 outre-Atlantique et actuellement « en cours de déploiement en France », Facebook Pay est un moyen de paiement pouvant être utilisé sur les différentes applications de Meta. Au mois de juin dernier, la firme y a ajouté l’emploi de codes QR pour les paiements de personne à personne, de la même manière que sur une application comme Venmo.

Pour ce qui est de Split Payments, il est encore difficile de savoir si l’outil sera définitivement adopté par Meta et s’il sera déployé en dehors de l’Amérique du Nord. Il prouve toutefois les ambitions de l’entreprise qui souhaite étendre ses activités, mais il n’est pas certain que les utilisateurs soient de la partie, tant son historique en matière de sécurité des données est fragile : au mois d’avril dernier, les informations personnelles de 533 millions d’utilisateurs de Facebook se sont par exemple retrouvées en accès libre sur la toile.