Présenté cette semaine en France, le Honor 50 marque le début d’une nouvelle vie pour Honor. L’ex-filiale de Huawei, intégralement revendue en décembre 2020 à un consortium composé d’une quarantaine d’entreprises chinoises, veut revenir d’entre les morts sur le marché du smartphone. La marque avait en effet vu sa croissance sur les marchés occidentaux être en grande partie stoppée suite aux sanctions américaines imposées à son ancienne maison mère. Dans ce contexte, le retour d’Honor avec le Honor 50 n’a rien d’anodin… et il n’est pas passé inaperçu outre-Atlantique.

Avec ce nouveau smartphone la marque fait donc son come-back en tant qu’entreprise indépendante. Et si Honor est d’ores et déjà dans le viseur de Washington, il peut à nouveau bénéficier des services de Google, et plus globalement des technologies américaines qui font sévèrement défaut à Huawei. Son nouveau smartphone dispose ainsi de la dernière version d’Android, le système d’exploitation mobile de Google, et des puces du géant californien Qualcomm. De quoi le rendre pleinement compétitif.

Le Honor 50, un smartphone milieu de gamme attractif

Avec ce Honor 50, Honor reste pour l’instant dans sa zone de confort en lançant un mobile milieu de gamme attractif. L’appareil profite en effet d’une fiche technique axée notamment sur un grand écran OLED 120 Hz de 6,57 pouces. Il embarque aussi un processeur Qualcomm Snapdragon 778G et quatre capteurs photo arrières (dont un module principal de 108 mégapixels et un objectif ultra grand-angle de 8 Mpx).

Comme le souligne CNBC, la marque vise toutefois plus grand pour la suite : elle ambitionne notamment d’investir le segment haut de gamme. Il s’agit d’un enjeu majeur pour la marque qui était jusqu’à présent chargée de commercialiser des appareils abordables, très inspirés des flasgships de son ancienne maison-mère. Cela dit, Honor a les ressources pour y parvenir.

En Chine, la marque détient environ 15% de parts de marché ce qui lui permet de conserver la troisième place des plus gros vendeurs de smartphones sur son marché intérieur. À l’internationale, Honor totalisait par contre seulement 3,7% de PdM en août. Tout reste donc à faire (ou à refaire). Il lui faudra par ailleurs convaincre les acheteurs européens, notamment, en se démarquant des autres marques chinoises, comme Xiaomi, Oppo ou encore OnePlus, solidement positionnées.

Pour rappel, le Honor 50 arrivera en France le 4 novembre prochain, à un prix de départ de 549 euros.