Databricks, entreprise spécialisée dans l’architecture data lakehouse, annonce l’acquisition de la start-up allemande 8080 Labs. Cette jeune pousse est à l’origine de Bamboolib, un outil de data science basé sur une interface utilisateur permettant une exploration et une transformation rapide des données. Avec l’arrivée de ce spécialiste du low-code/no-code dans ses rangs, Databricks pourra intégrer de nouvelles fonctionnalités dans sa plateforme lakehouse.

Une acquisition pour une entrée progressive dans le monde du low-code/no-code

Après avoir acquis Redash en juin 2020, l’entreprise Databricks valorisée à plus de 38 milliards de dollars annonce avoir racheté un spécialiste du low-code/no-code : la start-up allemande 8080 Labs. Ces dernières années, Google, Amazon ou encore Salesforce s’étaient déjà lancés dans le domaine du low-code/no-code. Cette technologie permet aux personnes qui n’ont pas pour habitude de coder, de développer des applications sans avoir à maîtriser l’ensemble des étapes et toute la complexité de la programmation informatique.

« L’ajout de fonctionnalités simples à Databricks est une étape cruciale pour permettre au plus grand nombre au sein d’une entreprise d’analyser et d’explorer facilement d’importants volumes de données, quelle que soit leur expertise » précise Ali Ghodsi, co-fondateur, et CEO de Databricks. En effet, avec l’arrivée de la jeune pousse allemande, l’objectif est de rendre la plateforme Databricks plus accessible et plus facile à utiliser aussi bien pour les experts que pour les data scientists.

Les fonctionnalités conçues par 8080 Labs au service de Databricks

« Nous avons fondé 8080 Labs pour apporter de la simplicité aux opérations complexes sur la donnée et pour rendre la puissance de la data science et du machine learning accessible aux équipes data quelles que soient leurs compétences » déclare Tobias Krabel, co-fondateur de 8080 Labs. Les fonctionnalités low-code/no-code de l’outil Bamboolib seront associées à l’approche « glass box » de la solution AutoML. Ainsi, les utilisateurs de la plateforme de Databricks pourront effectuer diverses opérations, de l’analyse des données jusqu’à leur transformation et aux workfolws de machine learning.

Tobias Krabel précise qu’avec « des racines open source et une vision incroyable pour remodeler le paysage des données avec la catégorie d’architecture lakehouse, nous voyons des opportunités infinies avec Databricks et ne pourrions pas être plus enthousiastes de nous joindre à Databricks dans cette aventure ». Pour la société fondée par les créateurs d’Apache Spark, cette acquisition renforce la volonté de Databricks de favoriser une culture mondiale de l’innovation. Elle constitue également son dernier ajout à un groupe croissant d’ingénieurs de talent en région Europe Middle East & Africa (EMEA).

Databricks, une société en constante évolution

Au début de l’année, l’équipe de Cubonacci, une start-up de solutions de data science basée à Amsterdam, a également rejoint Databricks pour soutenir le développement de capacités de stockage de données et de machine learning évolutives et sécurisées. La plus grande ville des Pays-Bas abrite désormais le deuxième plus grand centre d’ingénierie de Databricks.

À noter que le groupe a récemment levé 1,6 milliard de dollars portant sa valorisation à 38 milliards de dollars. Ce financement servira à accélérer l’adoption et le développement de sa plateforme lakehouse à l’international. L’entreprise devrait ouvrir prochainement, un centre de R&D à Berlin.

La société est en passe de générer près de 1 milliard de dollars en 2022, ce qui constituerait un taux de croissance de plus de 75% par rapport à cette année.