Du 5 au 9 juillet 2021, Slack a interrogé 1 032 employés de bureau français travaillant dans des entreprises de plus de 20 salariés. En réalisant cette étude, l’objectif de la plateforme était d’analyser la perception des employés de bureau français et leur rapport aux outils numériques professionnels. La pandémie a totalement changé la donne et selon Slack, nous sommes entrés dans un « nouveau normal », où le modèle de travail hybride est devenu la référence.

Pour gagner la guerre des talents, les entreprises devront faire preuve de flexibilité

Dans les résultats du sondage OpinionWay pour Slack, la plateforme collaborative montre une tendance intéressante : les salariés français se sont habitués au télétravail et comptent bien conserver ce nouveau mode de travail hybride. Les chiffres sont parlants : 38% des salariés se disent prêts à changer d’employeur si celui-ci venait à imposer le retour du 100% présentiel. On peut même voir que ce chiffre monte à 57% chez les moins de 35 ans. Une tendance très nette qui montre qu’un retour en arrière semble difficilement envisageable.

Parmi les chiffres qui ressortent de l’étude, on peut lire que : 50% des entreprises françaises sont passées au travail hybride et en ont fait une nouvelle norme. Contre toute attente, 56% des sondés estiment que leur entreprise est sortie gagnante de la crise. Les analystes prédisaient une crise économique sans précédent, c’est le cas dans certains secteurs, mais de nombreuses entreprises se sont véritablement renforcées depuis la crise de la Covid-19. Notons tout de même que 27% des personnes interrogées affirment avoir ressenti un sentiment d’isolement durant la pandémie.

Parmi les facteurs de réussite de leur entreprise, 43% des travailleurs français interrogés citent la flexibilité du lieu du travail et 36% la flexibilité des horaires. Avec ce nouveau modèle de travail hybride, le management est en passe de se transformer et comme l’explique dans un article de blog Jean Pralong, enseignant-chercheur à l’EM Normandie Business School : « les chefs de service devront manager le travail, pas les télétravailleurs ».

L’étude montre que 47% des moins de 35 ans sont présents sur les plateformes collaboratives au moins une fois par semaine. Enfin, 24% des sondés estiment que ce mode de travail hybride leur a permis de gagner en confort de vie grâce à une amélioration de l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Désormais, pour gagner la guerre des talents, les entreprises devront faire preuve de flexibilité. En particulier pour recruter les plus jeunes. Avec la crise, le télétravail est devenu un critère très important pour choisir un métier.

Les outils collaboratifs occupent désormais une place importante dans le quotidien des travailleurs français

Les confinements à répétition et l’éloignement excessif ont également révélé les aspects négatifs de ce mode de télétravail. L’étude montre qu’avec l’explosion des réunions à distance, 27% des salariés français estiment avoir ressenti un sentiment d’isolement. Ce n’est pas tout, 23% disent que la communication perd en qualité lorsque l’on travaille à distance. 17% parlent d’une perte de productivité et 15% d’un ralentissement dans l’exécution des tâches. C’est dans les entreprises comptant plus de 2 000 salariés que ce constat est le plus palpable où 29% des employés font état d’une perte de qualité dans la communication.

Cela n’empêche pas les salariés interrogés d’estimer que leur entreprise est sortie gagnante de la crise sanitaire, pour plusieurs raisons. La flexibilité du lieu du travail et des horaires font partie des deux premiers critères de réussite, mais selon Slack, 31% des sondés estiment également que les nouvelles technologies ont permis d’améliorer l’intelligence collective. 30% disent que ce mode de travail a amélioré le lien social entre les collègues, et 27% que cela a renforcé la culture d’entreprise. Globalement, les nouvelles technologies qui ont permis la continuité du travail, sont perçues positivement.

79% des répondants perçoivent positivement les logiciels qu’ils ont utilisés pendant la crise. Ils sont 88% à déclarer ne plus pouvoir se passer de logiciels dans leur vie professionnelle quotidienne. Le passage de l’e-mail aux nouveaux outils collaboratifs a fait du bien aux travailleurs français. 34% d’entre eux déclarent utiliser au moins une fois par semaine les plateformes collaboratives comme Slack, Discord, ou Teams. 14% des sondés les utilisent quotidiennement. On s’aperçoit dans l’étude que ce sont les moins de 35 ans qui utilisent le plus les outils collaboratifs.

L’e-mail est légèrement en perte de vitesse. 84% des travailleurs continuent de s’en servir au moins une fois par semaine. Ce chiffre descend à 75% chez les moins de 35 ans. Les outils de gestion comme Trello, Asana ou Monday.com ont également fait leur apparition dans le quotidien des travailleurs français. 32% des sondés déclarent les utiliser régulièrement. Ici aussi, les écarts générationnels perdurent. Globalement, 48% des français estiment que les outils collaboratifs ont un impact positif sur tous les aspects de leur travail. 80% d’entre eux citent l’efficacité du travail comme impact principal sur leur quotidien.

Slack explique que : « les outils les plus utilisés apparaissent logiquement comme ceux apportant la plus grande contribution aux impacts positifs. Parmi les employés qui pointent un impact positif des logiciels sur au moins un aspect de leur travail, les applications de visioconférence ressortent, 55% les citant parmi celles qui ont le plus contribué. Dans la lignée de ce constat positif, une majorité des employés de bureau souhaite que la place des logiciels se maintienne à l’avenir. Une partie notable d’entre eux aimerait même qu’ils prennent une place plus grande, en premier lieu pour les outils les plus répandus ».

Cette étude a été réalisée par l’institut de sondage OpinionWay auprès de 1032 employés de bureau travaillant dans des entreprises de 20 salariés ou plus. Les critères de sexe, d’âge, de région de résidence, de secteur d’activité et de taille d’entreprise ont été respectés.