Dans un communiqué, le consortium 2Africa a annoncé l’extension de son projet de câble sous-marin de fibre optique en Afrique. Quatre nouvelles branches y seront ainsi ajoutées afin d’étendre la connectivité de 2Africa aux Seychelles, aux Comores et à l’Angola. Une seconde station d’atterrissement va par ailleurs être créée dans la région du Nigéria.

Ce consortium regroupant China Mobile International, Facebook, MTN GlobalConnect, Orange, stc, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC, a annoncé en 2020 son ambition de créer le plus grand câble sous-marin du monde autour de l’Afrique. Objectif : « offrir la capacité, la redondance et la fiabilité Internet dont l’Afrique a tant besoin et compléter une demande de capacité en augmentation au Moyen-Orient », mais également « soutenir la croissance de la 4G, de la 5G et de l’accès à large bande pour des centaines de millions de personnes ».

« La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’importance de la connectivité, car des milliards de personnes dans le monde comptent sur Internet pour travailler, aller à l’école et rester en contact avec les personnes qui leur sont chères », a déclaré un porte-parole de Facebook à propos de l’extension du câble 2Africa, dont l’installation a été confiée à Alcatel Submarine Networks (ASN).

« La majeure partie de l’étude du tracé sous-marin est à présent terminée. ASN a lancé la fabrication du câble et la construction des répéteurs dans ses usines de Calais et de Greenwich afin de déployer les premiers segments dès 2022 », explique le consortium dans son communiqué de presse, et précise en outre que « la liaison terrestre égyptienne, l’un des principaux segments du câble 2Africa reliant les stations d’atterrissement de la mer Rouge et de la mer Méditerranée via deux nouveaux tracés terrestres distincts, a été achevée en avance sur le planning ». À terme, le câble comptera 35 stations d’atterrissement, réparties dans 26 pays. Il devrait entrer en fonction en 2023.

Cette annonce fait suite aux récentes déclarations de Facebook et Google, qui ont révélé être en collaboration pour l’installation d’un câble sous-marin nommé Apricot et reliant le Japon à Taïwan, Singapour, Guam, les Philippines, et l’Indonésie. Pour rappel, près de 3,6 milliards de personnes à travers le monde n’ont pas encore accès à Internet.