Google et Facebook ont annoncé le 16 août leur participation commune à un système de câble sous-marin entre le Japon et l’Asie du Sud-Est nommé Apricot. Il doit entrer en service en 2024.

Apporter le haut débit à l’Asie du Sud-Est

Apricot doit relier le Japon à Taïwan, Singapour, Guam, les Philippines, et l’Indonésie. Son objectif est d’améliorer la connectivité internet dans la région Asie-Pacifique, afin de répondre à la demande croissante d’accès au haut débit et à l’arrivée de la 5G, selon les propos de Facebook, relayés par Bloomberg. La capacité nominale initiale du câble serait de 190 térabits par seconde.

En mars 2021 le réseau social avait déjà annoncé un projet d’infrastructure trans pacifique. Il faisait immédiatement suite à l’annulation pour raison politique du câble qui devait relier les États-Uns à Hong-kong.

Les deux câbles sous-marins, nommés Bifrost et Echo, doivent relier les États-Unis à Singapour, Guam et l’Indonésie. Le premier doit, comme Apricot, être achevé en 2024, le second en 2023. Google participe également au câble Echo, selon un billet de blog de Mountain View les deux projets sont complémentaires.

Google et Facebook investissent dans le développement de l’infrastructure internet d’une région jugée à très haut potentiel. L’Indonésie est, par exemple, l’un des cinq plus gros marchés du réseau social, alors que seuls 10% des internautes disposent d’une connexion à haut débit.

Facebook et Google, les hyperactifs du câble sous-marin

Les deux entreprises américaines multiplient les investissements depuis quelques années dans le secteur des câbles sous-marins. Les montants des opérations sont rarement rendus publics, mais les projets pharaoniques dévoilés laissent supposer leur importance : des câbles entre les États-Unis et l’Europe ou l’Amérique du Sud, le projet 2Africa de Facebook veut entourer l’Afrique…

Google a annoncé avoir des intérêts dans 18 câbles sous-marins. En février 2021 Facebook comptait des investissements dans 12 câbles. Cette dynamique ne semble pas près de s’inverser pour des géants du numérique toujours en recherche de nouveaux marchés et de résilience pour les services qu’ils proposent à travers le monde.