Le 1er juillet 2021, Amazon a annoncé dans un communiqué ouvrir un centre de recherche et développement (R&D) à Helsinki, en Finlande, axé sur le développement du robot de livraison Amazon Scout. Son objectif : développer un logiciel 3D pour faciliter la circulation du robot. L’outil informatique y participera en simulant la vie réelle et en entraînant ainsi le robot à rencontrer des obstacles.

CNBC relève que le lancement de ce nouveau centre intervient seulement six mois après que l’entreprise de Jeff Bezos ait racheté l’entreprise finlandaise de modélisation 3D Umbra. Cette entreprise fondée en 2006 possède des bureaux aux États-Unis et en Asie-Pacifique. Avant son rachat par Amazon, Umbra a levé 3,4 millions de dollars auprès d’investisseurs. Ce schéma d’acheter une entreprise avant de s’installer dans son pays a déjà été observé, notamment au Royaume-Uni avec les acquisitions de Bookpages et Evi Technologies.

« Nous investissons dans les communautés locales en créant de nouveaux de nouveaux emplois, en nouant des partenariats caritatifs, en réduisant notre impact sur le climat pour les générations futures et en bâtissant une activité durable », fanfaronne le communiqué de presse d’Amazon. L’entreprise de Jeff Bezos semble oublier que son robot participera probablement à la suppression de centaines de milliers d’emplois de livreurs – chiffre avancé par CNBC – et que les émissions carbone du groupe ont augmenté de 19% en 2020.

Amazon Scout est un robot de livraison autonome et électrique. De la taille d’une glacière, le robot se déplace sur les trottoirs à une vitesse de marche. Il a déjà fait l’objet de 4 phases tests aux États-Unis.

L’équipe finlandaise sera composée de plus d’une vingtaine d’ingénieurs. Elle sera amenée à s’agrandir et travaillera avec les laboratoires de R&D de Seattle, Cambridge et de Tübingen en Allemagne. Amazon compte 135 000 employés dans 15 pays européens. En 2020, l’entreprise de Jeff Bezos a créé 20 000 emplois sur le vieux continent.