C’est ce jeudi 17 juin 2021 que Twitter a révélé de nouvelles fonctionnalités pour Spaces, son format audio imaginé pour concurrencer Clubhouse. Parmi elles, la possibilité pour les hôtes de télécharger les contenus de leurs Spaces jusqu’à 30 jours après leur création.

Comment télécharger les Spaces de Twitter ?

Pour pouvoir télécharger le contenu de vos Spaces jusqu’à 30 jours après leur diffusion, la marche à suivre est la suivante : rendez-vous dans la section « Paramètres et Confidentialité », puis dans la rubrique « Votre compte ». Vous pourrez alors cliquer sur « Téléchargez une archive de vos données », où il vous sera à nouveau demandé de rentrer votre mot de passe. Une fois cette démarche effectuée, vous pourrez alors envoyer une demande à Twitter pour récupérer l’intégralité de vos données au format zip.

Notons qu’en général, l’oiseau bleu met environ 24 heures à envoyer ce dossier. Une fois que celui-ci sera en votre possession, vous pourrez alors vous rendre dans le sous-dossier « Data », et c’est finalement là que se trouveront les fichiers audio des Spaces que vous avez créés durant les trente jours précédant votre demande. Aussi, précisons que seuls les hôtes auront accès aux Spaces qu’ils ont créés. En tant que participant, ces données ne vous seront pas accessibles.

La question du consentement

Si la démarche n’est pas des plus simples et intuitives, elle a au moins le mérite d’exister. Il y a tout de même fort à parier qu’elle soit simplifiée à l’avenir. En effet, Twitter travaille déjà depuis plusieurs mois à l’élaboration d’options de téléchargement pour les fichiers audio de ce type. Il faut dire que leur intérêt est tout trouvé pour les créateurs de Spaces : en récupérant leurs contenus, ils pourront s’en servir pour faire la promotion de leurs Espaces, et ainsi élargir leur audience.

Toutefois, ce processus peut être plus complexe qu’il n’y parait. Puisque les Spaces sont des espaces communautaires dans lesquels tous les utilisateurs peuvent s’exprimer, Twitter doit pouvoir garantir que les intervenants soient consentants à la réutilisation des enregistrements de leur voix. C’est pourquoi il est facile d’imaginer que l’oiseau bleu se penchera également, à un moment ou un autre, sur une option de consentement au sein des Spaces. Affaire à suivre.