Plusieurs annonceurs ont vu leur plainte pour abus de position dominante contre Google rejetée le 13 mai. La juge de districts a estimé que, dans sa forme, la plainte n’était pas recevable. Elle a encouragé les plaignants à reformuler la plainte.

Une plainte de plus contre Google

Google et sa maison mère Alphabet sont assaillis depuis presque deux ans par toute une série de plaintes et procédure judiciaire antitrust : un journal britannique, des procureurs d’États américains, l’Union européenne, par la justice indienne… La liste est interminable et fait le tour du globe. Elle concerne principalement les activités de search, Android, mais aussi, comme dans le cas jugé le 13 mai, la publicité numérique. Autant dire que cette première victoire, même si elle reste minime, peut permettre un tout petit ouf du soulagement du côté de Mountain View et de ses conseils.

La juge Beth Labson Freeman, basée à San José, en Californie, a estimé qu’il y avait plusieurs failles problématiques dans la plainte des annonceurs. En premier lieu elle a reproché dans sa décision, relayée par Reuters, la définition de « publicité numérique » donnée par les plaignants, « La Cour est particulièrement préoccupée par le fait que le marché des plaignants exclut les publicités affichées sur les médias sociaux et les négociations directes ».

Les annonceurs pourront revoir leur plainte

Autre élément de la plainte qui a fait s’écarquiller la juge, l’accusation portée sur le refus de Google d’aider ses entreprises concurrentes. Pour la juge les entreprises mêmes monopolistiques n’ont pas d’obligation dans le cadre de la législation antitrust à aider leurs rivales.

La juge a donné au plaignant une seconde chance, ils ont jusqu’au 14 juin pour modifier leur plainte afin de prendre en compte les commentaires de la Cour. Une victoire de courte durée pour Google qui doit se préparer à des audiences qui s’annoncent autrement plus complexes.