Le 9 mai 2021, Amazon a publié son premier rapport sur la protection des marques. Le communiqué se targue de faire un pas de plus vers le « zéro contrefaçon » en montrant « l’innovation significative et les progrès mondiaux d’Amazon dans la lutte contre les produits contrefaits ». Si moins de 0,01% des produits vendus sur Amazon ont fait l’objet d’une plainte pour contrefaçon de la part des clients, 10 milliards d’annonces suspectes ont été bloquées.

Pour lutter contre les fraudes, Amazon a investi plus de 700 millions de dollars et a embauché plus de 10 000 personnes. À noter qu’en 2020, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 368 milliards de dollars et reposait sur une masse salariale de 1,3 million d’employés. Le programme de lutte contre la contrefaçon a donc mobilisé 0,19 % du chiffre d’affaires de 2020 et 0,77 % des collaborateurs.

Amazon affirme avoir intercepté 2 millions de produits contrefaits qui ont tous été détruits. D’après l’entreprise, le programme de lutte a empêché la création de plus de 6 millions de comptes vendeurs avant même qu’un produit soit mis en vente. Néanmoins, seulement 6% des tentatives d’inscription ont été soumises au processus de vérification.

« Tout au long de la pandémie, nous avons constaté une augmentation des tentatives d’acteurs malveillants commettant des fraudes et proposant des produits contrefaits », relève Dharmesh Mehta, vice-président de la confiance des clients et du support aux partenaires chez Amazon dans le billet de blog. Constatant donc une augmentation des fraudes sur les contrefaçons, l’année dernière, l’entreprise de Jeff Bezos a créé une unité de lutte contre la contrefaçon qui met, entre autres, des vendeurs en relation avec des avocats. Plus de 7 000 petites et moyennes entreprises (PME) ont bénéficié des services d’un avocat, en Europe ou aux États-Unis. Les PME ont également profité d’un accès au registre des marques d’Amazon et ont ainsi déposé des demandes d’enregistrement de marque.