Le 4 mai 2021, Ericsson a annoncé le lancement d’un service d’abonnements d’espaces de travail virtuels. Disponible en Amérique du Nord, l’offre propose depuis un bureau virtuel unique un accès en quelques minutes à de nombreux outils numériques : applications sous licence, services de stockage cloud, outils de sécurité, etc. D’après Reuters, le prix de l’abonnement commence à quelque 100 dollars par mois et par utilisateur.

L’objectif est de faciliter aux petites entreprises n’ayant pas de personnel spécialisé dans les systèmes informatiques l’accès à des services numériques. Une entreprise cliente achète des applications sur la plateforme et les utilise depuis n’importe quel appareil, sans configuration. Rien de plus. Ajouter des utilisateurs se fait en seulement quelques minutes, et les entreprises peuvent modifier les capacités et fonctionnalités d’un logiciel.

Ce projet a commencé en mars 2020, au moment du premier confinement, avec seulement 2 employés. Aujourd’hui, 100 personnes y travaillent. Pour proposer l’accès à de nombreux outils, Ericsson a signé des partenariats avec diverses entreprises, dont Microsoft. Aux États-Unis, le marché des espaces de travail virtuels pèse 90 milliards de dollars et la démocratisation du télétravail ne peut que poursuivre cette dynamique.

Historiquement présent dans le milieu hardware, ce service d’abonnements d’espaces de travail virtuels signe l’arrivée d’Ericsson dans le milieu du Software. L’entreprise de télécommunications suédoise va donc faire face à une nouvelle concurrence composée à la fois de ses partenaires comme Microsoft, d’entreprises bien établies comme Cisco, mais aussi de plus petits acteurs. Un défi qui ne devrait pas effrayer l’entreprise qui a fait face à la concurrence de Huawei dans la course à la 5G, bien qu’elle ait été aidée par les mesures pénalisant les entreprises chinoises. La 5G a d’ailleurs largement boosté les résultats du suédois.