Depuis quelques semaines, Max Hodak, l’un des cofondateurs de Neuralink, n’occupe plus le poste de président au sein de l’entreprise spécialisée dans les interfaces cerveau-machine (ICM). Le 1er mai 2021, il a annoncé son départ dans un tweet.

Parti de son plein gré ou poussé vers la sortie, pour le moment l’opacité règne. Néanmoins, dans sa publication, Max Hodak déclare rester un fervent supporter de Neuralink. À noter que l’année dernière, State News révélait des pratiques managériales discutables au sein de Neuralink, notamment avec l’instauration de délais inatteignables. Par ailleurs, en juillet 2019, le directeur technique (CTO) de Tesla, JB Straubel, avait été remercié en même temps que plusieurs autres employés.

Max Hodak ancien président de Neuralink

Max Hodak lors de la grande présentation de Neuralink en 2019. Image : Neuralink / YouTube.

D’après Engadget, aucun nom n’est encore ressorti pour la reprise du poste de président de Neuralink. Dans un contexte d’avancées notables, notamment avec la publication d’une vidéo d’un singe jouant au jeu de Pong par la pensée, les conséquences du départ de Max Hodak interrogent.

Fondé en 2016 par Elon Musk, Max Hodak et sept autres scientifiques ou ingénieurs, Neuralink ambitionne de créer une « capacité cognitive surhumaine ». Certains objectifs aspirent à permettre à des personnes paralysées de faire fonctionner des membres robotisés par la simple pensée, ou encore d’apporter une solution à l’autisme et la schizophrénie. Elon Musk a également évoqué des fonctionnalités proches de certains scénarios de Black Mirror comme la sauvegarde des souvenirs. Néanmoins, la faisabilité de ces projets reste à voir. À la suite de l’annonce de la pose d’un implant sur un cochon, le MIT Technology Review soulignait : « la plupart des revendications médicales de la société restent hautement spéculatives ».

Elon Musk, fondateur de Paypal, Tesla ou encore SpaceX, a investi des millions de dollars dans Neuralink.