D’après Microsoft, LinkedIn aurait généré pas moins de 3 milliards de dollars de revenus publicitaires au cours de l’année qui s’est terminée le 31 mars dernier, rapportent nos confrères de CNBC. C’est une augmentation de 60% par rapport à l’année précédente, signe que la croissance du réseau social des professionnels n’a pas souffert de la crise sanitaire, bien au contraire.

LinkedIn a trouvé sa recette du succès…

L’activité publicitaire de LinkedIn est particulièrement riche. Contenus sponsorisés apparaissant dans les fils d’actualité, messages privés sponsorisés, et autres annonces incitant les utilisateurs à s’inscrire à des événements, font partie des offres proposées par le réseau social des professionnels. Une formule manifestement payante puisque, lors de la conférence téléphonique tenue par Microsoft à l’occasion du bilan de son troisième trimestre fiscal (terminé le 31 mars 2021), la firme a révélé que 3 milliards de dollars de revenus publicitaires avaient été générés par la plateforme en une année.

Satya Nadella, PDG de Microsoft, a précisé que cela représentait une hausse de 60% par rapport à l’année antérieure. Profitant de cette forte croissance, LinkedIn a ainsi pu dépasser des grands noms des réseaux sociaux en termes de revenus publicitaires. En effet, Snapchat n’a généré « que » 2,8 milliards de dollars sur la même période, pendant que Pinterest n’en enregistrait « que » 1,9 milliard. Si ces résultats ont de quoi réjouir la firme de Redmond, il est toutefois bon de rappeler qu’ils ne représentent tout de même qu’une partie infime du chiffre d’affaires global de Microsoft qui s’est élevé à 41,7 milliards de dollars entre les seuls mois de janvier et mars 2021.

… et poursuit ses efforts pour se développer

Selon les prévisions des analystes, LinkedIn devrait représenter 1,4% des recettes publicitaires numériques aux États-Unis en 2021, ce qui représente une légère augmentation par rapport aux 1,2% détenus en 2019. Le réseau social des professionnels se place encore loin derrière Facebook (25,4%), Google (28,7%) et Amazon (10,7%), mais c’est toutefois une avancée notable pour cette plateforme qui n’est pas destinée à but de divertissement, et qui se veut plus ciblée que les géants cités précédemment.

Un postulat que LinkedIn maintient, et qu’il continue de développer afin de proposer des outils toujours plus puissants à ses annonceurs, parmi lesquels American Express, Adobe ou encore Chase, mais aussi à ses utilisateurs. Récemment, le réseau social a par exemple mis à jour les profils de ses usagers afin de les rendre plus expressifs et inclusifs, et a offert la possibilité à ces derniers d’ajouter des liens à leurs stories. De la même façon, Linkedin travaillerait également à développer une marketplace de mise en relation entre freelances et clients, ainsi qu’un nouveau format de live audio inspiré, sans surprise, de Clubhouse.