Hier, Twitch a annoncé avoir supprimé plus de 7,5 millions de robots de sa plateforme. Dans une publication partagée sur Twitter, l’entreprise explique qu’ils étaient utilisés pour truquer l’engagement de certains streamers.

La “fake influence” n’est visiblement pas une problématique qui touche des réseaux sociaux comme Instagram. Le livestreaming étant aujourd’hui ancré dans le paysage médiatique de centaines de millions d’internautes à travers le monde, des enjeux de business et une course aux chiffres est inévitablement venue s’y glisser.

Les robots en question avaient deux missions principales. La première étant de gonfler le nombre d’abonnés d’un utilisateur. La seconde était de gonfler le nombre de vues sur des vidéos, soit en direct, soit après, lorsque la vidéo est hébergée sur Twitch. Cette pratique n’avait pas seulement un intérêt pour attirer plus de marques. Twitch utilise le nombre d’abonnés et le nombre de vues pour mettre en avant un compte. Engadget, utilisant SocialBlade, rapporte que certains streamers ont perdu plusieurs millions d’abonnés. xQc, un vidéaste canadien, en a vu 2,2 millions se volatiliser, passant de 8,1 millions à 5,9 millions d’abonnés. Un autre basé aux États-Unis a perdu 45% de ses abonnés.

En parallèle de cette purge, Twitch a voulu rassurer ses vidéastes expliquant qu’elle ne comptait pas “punir les utilisateurs victimes d’attaques de robots”. En effet, il arrive parfois que des communautés malintentionnées mettent la main à la poche pour acheter de faux abonnés à des personnalités qu’elles n’aiment pas. Un procédé plus répandu qu’on ne le pense.