Dyson, le géant de l’électroménager principalement connu pour ses aspirateurs, prévoit d’embaucher un total de 450 nouveaux employés dans ses locaux britannique et singapourien. Objectif : se renforcer dans les domaines de l’ingénierie et de la science.

Ainsi, la firme prévoit d’embaucher 250 ingénieurs supplémentaires à Singapour, où se situe son siège social depuis 2019. À l’époque, ce déménagement avait été vivement critiqué de par le timing de la décision : Sir James Dyson, fondateur et ingénieur en chef de l’entreprise, était en effet un fervent défenseur du Brexit. Ces nouveaux travailleurs vont permettre à l’entreprise de doubler son effectif dédié à l’ingénierie logicielle et à l’électronique. Actuellement, près de 1 400 personnes sont employées par la firme à Singapour ; elle prévoit en outre d’y installer un centre de recherche dédié à la cybersécurité.

En amont, Dyson va recruter 200 chercheurs et scientifiques pour compléter ses équipes dans deux de ses campus dédiés à l’innovation au Royaume-Uni. Elles devront se concentrer sur des domaines tels que l’IA, le machine learning ainsi que les moteurs numériques à grande vitesse et la technologie de détection. « Nous développons nos équipes de recherche et d’ingénierie afin de réaliser des bonds radicaux dans les performances de nos machines, soutenues par des technologies telles que les batteries à semi-conducteurs et la robotique », a déclaré Sir James Dyson.

Cette importante vague de recrutement s’inscrit dans le cadre du plan d’investissement technologique mondial de Dyson, d’un montant de 3,7 milliards de dollars. En effet, l’entreprise britannique cherche à se développer dans la recherche en robotique avancée et en intelligence artificielle. Pour l’heure, les équipes de recherche et de développement de Dyson sont réparties entre le Royaume-Uni, Singapour, les Philippines, la Malaisie et les États-Unis.

Espérons que les nouveaux projets de Dyson auront davantage de succès que sa voiture électrique. Pour rappel, la firme a abandonné son projet en 2018 après avoir embauché 523 employés et dépensé 2,86 milliards d’euros pour le mener à bien. À l’époque, elle avait admis qu’il « n’était pas viable commercialement », mais malheureusement, d’importantes sommes d’argent avaient déjà été engagées. La direction avait alors déclaré qu’il s’agissait d’une erreur de jugement de sa part.