Avec la majeure partie de ses collaborateurs aux États-Unis, Google scrute avec attention la campagne de vaccination contre la Covid-19. Elle les a informé au début du mois d’un possible retour au bureau courant avril, mais sans que cela soit imposé.

Ce retour progressif se fera donc sur la base du volontariat, avec des capacités d’accueil limitées. « Les conditions varient considérablement d’un État à l’autre. Vous serez donc informé directement par vos dirigeants locaux lorsque votre bureau pourra rouvrir, » explique Fionna Cicconi, Chief People Officer de Google dans un email envoyé aux employés.

Ce même email précise que le retour au bureau reste optionnel jusqu’au mois de septembre. Google laisse ainsi entendre qu’une organisation du travail hybride sera la norme, et que le 100% à distance ne sera pas une possibilité.

Avec la crise, beaucoup d’entreprises ont dû s’adapter au télétravail, quand d’autres l’avaient déjà intégré à leur culture. Si la souplesse que ce mode de travail offre aux employés, il est de moins en moins perçu comme une solution idéale lorsqu’il est proposé de manière permanente. Les équipes ont besoin d’échanger, d’interagir en direct, de vivre l’entreprise ailleurs que depuis chez eux. Ce qui semble prévaloir désormais, c’est un mode hybride, dans lequel les salariés mélangent journées en entreprise et journées en télétravail.

Google a récemment annoncé qu’elle dépenserait 7 milliards de dollars afin d’étendre son nombre de bureaux aux États-Unis. Avoir des employés qui ne fréquentent pas est donc peu souhaité par les équipes dirigeantes. Et le géant n’est pas le seul à prévoir la réouverture de ses bureaux.

Facebook, Microsoft, ou encore Uber s’y préparent, avec également la préconisation d’un mode de travail hybride. Il faut dire que le développement rapide du nombre de résidents américains vaccinés offre enfin une perspective de « retour à la normale ».