Comme à son habitude, Elon Musk a profité de questions d’internautes sur Twitter pour donner des nouvelles de Starlink. En plus d’annoncer des améliorations au niveau de la vitesse du réseau, il a également donné une nouvelle deadline portant sur la couverture de ce dernier.

300 Mb/s avant la fin de l’année

En s’adressant à un utilisateur ayant récemment reçu son équipement pour se servir du réseau Starlink, le PDG de SpaceX a ainsi promis des vitesses de téléchargement de 300 Mb/s au cours de l’année 2021. C’est deux fois plus que ce qui est actuellement offert par la firme, avec des vitesses allant de 50 Mb/s à 150 Mb/s. Il s’agit donc d’une annonce importante de la part de Musk, car si la vitesse de 300 Mb/s ne relève pas du jamais vu, elle traduit tout de même un réseau de qualité ; de nombreuses personnes ne disposent pas d’un Internet aussi rapide, en particulier dans les zones rurales. Il a par ailleurs déclaré que la latence, correspondant au temps que le signal prend pour arriver jusqu’à l’espace et revenir, allait baisser de 40 à 20 ms.

Pour rappel, l’ambition de SpaceX avec Starlink est d’offrir un réseau Internet haut débit à toutes les régions reculées du monde grâce à des milliers de satellites en orbite autour de la Terre. Depuis le premier lancement en mai 2019, la constellation en compte maintenant plus de 1 200, et des milliers d’autres doivent encore être déployés. L’entreprise propose une version bêta de son réseau aux États-Unis et au Canada depuis le mois de juillet 2020, et est en train de l’ouvrir à davantage de pays à travers le monde.

Les bêta-testeurs paient un abonnement mensuel de 99 dollars pour pouvoir utiliser le réseau, et ont également dû débourser 499 dollars pour se procurer la parabole leur permettant de se connecter aux satellites.

Une couverture globale d’ici la fin 2022

Dans un second tweet, Elon Musk a affirmé que « la plupart » de la planète serait couverte d’ici la fin de l’année, et l’intégralité à la fin de 2022. En France, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) a donné son feu vert à SpaceX pour le déploiement de Starlink. Pour cela, la firme prévoit d’installer trois bases terrestres sur le territoire français.

« Il est important de noter que le cellulaire aura toujours l’avantage dans les zones urbaines denses. Les satellites sont les mieux adaptés aux zones à faible ou moyenne densité de population », rappelle Elon Musk.