Le Gouverneur de la Banque centrale de Nouvelle-Zélande, Adrian Orr, a admis le 10 janvier que son établissement avait été piraté. L’origine de la cyberattaque et les données éventuellement volées restent inconnues à ce jour.

Les fonctions principales de la Banque centrale toujours « saines et opérationnelles »

Adrian Orr a fait savoir que la Banque centrale de Nouvelle-Zélande a subi une attaque informatique malveillante, à une période non divulguée, contre l’un de ses services de partage de fichiers, servant à partager et stocker des informations sensibles. Le système a été sécurisé et mis hors ligne le temps d’une enquête initiale. Le gouverneur de la Banque a tenu à rassurer en précisant que les activités principales de l’institution demeurent « saines et opérationnelles ».

Pour le moment, l’ampleur de l’attaque est inconnue selon le Gouverneur, « La nature et l’étendue des informations potentiellement accessibles sont encore en cours de détermination, mais elles peuvent inclure certaines informations commerciales et personnelles sensibles ». L’auteur et l’origine de l’attaque restent également à déterminer.

La Nouvelle-Zélande déjà prise pour cible

L’AFP signale que dans le dernier rapport de l’agence gouvernementale Computer Emergency Response Team, une hausse de 33% d’incidents de cybersécurité sur un an a été constatée. Durant le mois d’août 2020, c’est la Bourse du pays qui avait été ciblée, provoquant le gel des échanges durant quatre jours un an après la suspicion d’attaque sur la Bourse de Londres.

Des investigations plus approfondies sont en cours pour en savoir plus. Adrian Orr a déclaré, « Nous travaillons en étroite collaboration avec les experts nationaux et internationaux de la cybersécurité et les autres autorités compétentes dans le cadre de notre enquête et de notre réponse à cette attaque malveillante ». L’attaque contre une institution telle que la Banque centrale est prise très au sérieux et l’enquête devrait permettre d’en apprendre plus sur son impact.