Dans un communiqué de presse, Facebook prend position et annonce avoir intenté une action en justice, aux États-Unis, contre deux entreprises qui ont collecté, de façon illégale, des données de Facebook et Instagram.

Cela n’est pas sans rappeler sa prise de position face à OneAudience il y a quelques mois. Les plateformes détenues par le groupe américain ne seraient pas les seules concernées puisque Twitter, Amazon, YouTube et LinkedIn seraient également concernés. Ainsi, comme le précise Facebook, les sociétés BrandTotal Ltd. et Unimania Inc, détentrices des extensions Ads Feed Chrome et UpVoice sont désormais mises en cause et font l’objet de poursuites judiciaires, cela dans le but de protéger les utilisateurs des réseaux sociaux selon le géant américain.

Une collecte de données illégale

Facebook n’hésite plus à s’engager contre les entreprises qui perturbent son activité, en récupérant illégalement les données des utilisateurs. C’est dans ce cadre que la société américaine a fait le choix d’intenter un procès à l’encontre de deux entreprises, responsables de scrapping et générant un faux engagement. Facebook accuse précisément les deux sociétés d’avoir contourné les protections mises en place contre le vol de données. Ils auraient fait cela grâce à deux extensions, grâce à l’activation de celles-ci, les sociétés pouvaient récolter des données, dont leurs noms, identifiants sur les planorbes, sexe ainsi que leur date de naissance. Des informations quant à leur situation géographique étaient également volées.

Toujours selon le géant américain, les deux sociétés accusées auraient procédé de la même façon, des éléments confirmant cela seraient visibles dans leur code. Dans sa plainte, Facebook aurait précisé « Les défenseurs partageaient des employés et des agents communs ». Plus précisément, certains employés auraient d’une société auraient créés des comptes pour la seconde société.

Les actions de Facebook entraîneront-elles la suppression des extensions ?

Facebook précise qu’avant toutes plainte et action judiciaire, les comptes concernés avaient été désactivés. Des lettres de cessation et de désistement leur ont également été envoyées, sans retour quelconque. Désormais, c’est donc devant la justice que devra se régler se dossier.

Pour l’heure, les deux extensions sont toujours disponibles sur le Chrome Store pour le web. Facebook affirme avoir demandé à Google de prendre position et de sanctionner ces extensions, mais n’a eu aucun retour à ce sujet. La prochaine étape pourrait donc être une décision de justice obligeant la désactivation puis suppression des extensions. De son côté et dans le cadre de la poursuite de son activité, Facebook précise avoir missionné des équipes techniques, dotées d’outils permettant d’assurer la lutte contre le scrapping de données.