Malgré ses 876 000 employés à travers le monde, le géant du e-commerce a besoin d’encore plus de main d’œuvre. L’entreprise de Jeff Bezos, Amazon, a annoncé qu’elle allait recruter 3 500 nouveaux collaborateurs pour étendre ses centres technologiques dans six grandes villes américaines.

3 500 nouveaux employés qualifiés vont être recrutés

Amazon a prévu à cet effet un investissement d’1,4 milliard de dollars pour construire de nouveaux bureaux pour accueillir ces nouvelles équipes. Les six grandes villes concernées par ces nouveaux recrutements sont Dallas, Detroit, Denver, New York, Phoenix et San Diego. Selon Beth Galetti, vice-présidente des ressources humaines chez Amazon : « ces 3 500 nouveaux emplois seront créés dans des villes de tout le pays qui disposent de réserves de talents solides et diversifiées. Nous sommes impatients de développer nos équipes avec de nouvelles compétences technologiques émergentes ».

Sur les 3 500 recrutements prévus, 2 000 se feront déjà à New York dans ce fameux bâtiment Lord & Taylor Fifth Avenue qu’Amazon a acquis il y a quelques années. Vraisemblablement ce n’est que le début d’une longue histoire d’amour entre Amazon et New York puisque l’entreprise américaine a annoncé vouloir créer 15 000 emplois dans la ville sur une période de 15 ans.

Les nouvelles recrues ne travailleront pas dans les entrepôts d’Amazon mais seront plutôt des architectes du cloud, des ingénieurs logiciels, des data scientists, des chefs de produits ou encore des concepteurs d’expériences utilisateurs. Ils travailleront notamment sur AWS (Amazon Web Services), Alexa, Amazon Advertising, Amazon Fashion ou Amazon Fresh.

Tout n’est pas si rose en interne

Une vague de recrutement qui sonne comme un coup de communication maîtrisé, mais dans l’ombre tout ne se passe pas comme prévu chez le géant du e-commerce. Trois des dix ingénieurs les plus importants chez Amazon ont quitté l’entreprise en 2020, le dernier en date est Brad Porter, le responsable de la robotique chez Amazon. Paul Viola, qui dirigeait le volet scientifique de la division Prime Air d’Amazon, et Peter Vosshall, qui travaillait sur Amazon Web Services, ont également quitté l’entreprise plus tôt dans l’année.

En tout cas le Covid-19 n’a pas empêché Amazon de doubler ses profits. Enfin, ce n’est pas tout ce que l’on retiendra. La gestion de la crise sanitaire n’a pas été de tout repos pour Amazon. La justice française, par exemple, a estimé que le géant du e-commerce ne protégeait pas suffisamment ses employés. Elle lui a donc demandé de limiter ses activités et ses livraisons aux marchandises essentielles. Aussi, Amazon a du se montrer plus vigilant que d’habitude et surveiller ses revendeurs qui tentaient de tirer profit de la pandémie : au final, ce sont plus de 4 000 comptes de vendeurs qui ont été suspendus.