Après un échec au moment d’entrer en bourse en octobre 2019, le rachat par SoftBank dans la foulée et de nombreuses mesures pour tenter de se relever dont des licenciements, le nouveau président de WeWork Marcelo Claure, affiche ses ambitions pour rendre son groupe rentable dans les meilleurs délais.

La rentabilité en 2021, à quel prix ?

Alors que WeWork et SoftBank sont dans une situation particulièrement compliquée depuis plusieurs mois, Marcelo Claure affiche ses ambitions pour redresser le groupe américain. SoftBank est sur le point de se désengager. Le groupe japonais ne souhaite plus honorer son rachat ce qui contraint WeWork à entamer une procédure en justice. Claure est devenu président de WeWork après le départ du co-fondateur du groupe, Adam Neumann. À la tête du plus grand groupe de coworking au monde, Marcelo Claure fait tout pour aider son entreprise à se relever doucement d’une année très difficile.

Il vient d’annoncer ses objectifs et ses plans pour atteindre une rentabilité d’ici la fin de l’année 2021. Le président de WeWork est également directeur général chez SoftBank. Il a de quoi être motivé pour atteindre la rentabilité, il a investi 18,5 milliards de dollars chez WeWork. Des mesures drastiques vont être mises en place pour atteindre cet objectif en peu de temps. WeWork a par exemple vendu des entreprises comme Flatiron School, Teem et également sa part chez The Wing. Marcelo Claure prévoit également de réduire encore ses effectifs, qui sont déjà passés de 14 000 travailleurs en 2019 à 5 600 aujourd’hui.

WeWork tient bon malgré le Covid-19

L’homme est réputé pour prendre des mesures fortes. Malgré des mesures radicales, il est déjà reconnu comme étant le président qui a su redresser l’entreprise et réduire les pertes annoncées. Désormais il veut atteindre la rentabilité. Tout cela malgré le Covid-19. Une crise qui, comme on aurait pu le penser, pourrait avoir un impact dramatique sur les espaces de coworking à cause du télétravail.

Vraisemblablement ce ne fût pas le cas. Marcelo Claure a déclaré que de nombreuses entreprises ont continué de louer des bureaux à proximité du lieu de résidence des employés. Les usages ont changé certes, mais les chiffres montrent que WeWork ne s’en sort pas si mal malgré la crise. Les revenus sont restés stables au cours du deuxième trimestre.