Les PDG des GAFA, autrement dit Google, Amazon, Facebook et Apple, ont accepté de témoigner devant le Congrès, alors que ce dernier mène actuellement une enquête pour déterminer leurs pouvoirs et influence sur le marché numérique.

Le Congrès veut savoir si les GAFA ont trop de pouvoirs entre les mains.

Alors que les 4 entreprises font d’ores et déjà le sujet d’enquêtes antitrust aux États-Unis, toutes vont prochainement être confrontées à la Commission judiciaire de la chambre des représentants du Congrès. Concernant Jeff Bezos, le patron d’Amazon, ce témoignage à venir était déjà connu, bien qu’au départ il avait refusé de se rendre devant le Congrès.

Mark Zuckerberg, Sundar Pichai, Tim Cook, ou encore Jeff Bezos, tous devront détailler leurs fonctionnements et leurs rôles en répondant aux questions du Congrès. Celles-ci pourront d’ailleurs être liées aux documents que les GAFA devaient envoyer aux autorités l’an passé. L’objectif pour les enquêteurs sera de déterminer s’il nécessaire, ou non, de renforcer les lois antitrust pour éviter de concentrer un pouvoir trop important dans les mains d’une seule et même entreprise. Cela concerne différents et multiples domaines, comme la vente en ligne, la publicité en ligne et les applications mobiles.

Bientôt une nouvelle loi antitrust aux États-Unis ?

Au terme des auditions, le Congrès publiera un rapport avec des recommandations qui pourront, plus tard, être adoptées. Cela se fera par le biais d’une loi, mais selon le Wall Street Journal, celle-ci ne sera pas adoptée cette année. Cependant, et même si la loi n’est pas votée de suite, cela ne signifie pas que les GAFA ne risquent pas d’être poursuivis immédiatement. L’enquête concernant Google semble bien avancée selon le média américain et le moteur de recherche pourrait avoir des nouvelles de l’enquête à son propos sous peu.

Les GAFA peuvent se faire du souci, d’autant plus que certains font également l’objet d’enquêtes en Europe. Apple est ainsi observée pour de possibles pratiques anticoncurrentielles, de la même façon que l’Union européenne accuse Amazon de la même chose puisque le géant de l’e-commerce aurait utilisé les données de ses vendeurs tiers pour leur faire de la concurrence. Du côté de Facebook, c’est sa collecte de données qui intéresse l’UE depuis décembre dernier et enfin concernant Google, l’enquête a pour objet de déterminer comment le géant utilise nos données.