Souvenez-vous, le 22 mars dernier, les hôpitaux de Paris étaient touchés par une cyberattaque. Ils n’étaient pas les seuls, des hôpitaux Tchèques avaient vécu la même situation en avril, cela alors même que certains hackers avaient promis du répit aux hôpitaux. Lors d’un sommet entre l’Union Européenne et la Chine, cette dernière a été accusée d’être à l’origine des cyberattaques ayant eu lieu en pleine pandémie de Covid-19.

La présidente de la Commission européenne accuse la Chine

Ursula von der Layer, la présidente de la Commission européenne, a accusé la Chine, lors d’un sommet. Selon ses propos, le pays serait à l’origine de la série de cyberattaques observée contre plusieurs hôpitaux européens en pleine crise contre le coronavirus. C’est donc lors d’une visioconférence que la présidente a indiqué « Nous avons vu des cyberattaques contre des hôpitaux et des centres de calculs spécialisés ». Selon L’Usine Digitale, qui rapporte ses propos, ces attaques « ne peuvent pas être tolérées ».

L’objectif de ces attaques étaient visiblement de rendre inaccessible des serveurs par l’envoi de nombreuses requêtes jusqu’à la saturer et provoquer une panne ou des dysfonctionnements.

Ursula von der Layer tout autant déterminée à lutter contre la désinformation

Toujours selon la présidente de la Commission européenne, la Chine semble aussi avoir mené des campagnes de désinformation pendant la crise de Covid-19, en plus des cyberattaques. Elle a donc tenu à rappeler que « L’Union européenne est très active dans le démantèlement de la désinformation ». La présidente a, à l’occasion, rappelé que c’était ce genre d’éléments qui pouvaient largement rendre les échanges et relations entre les deux parties tendues.

La Chine ne serait cependant pas le seul pays à avoir tenté ses chances en matière de désinformation. La Russie pourrait, elle aussi, avoir été de la partie. Autant d’éléments qui ont donné lieu à la publication par l’UE d’un rapport sur la « Lutte contre la désinformation liée au Covid ». Dans ce dernier, il est précisé que ces deux pays ont mené des « opérations d’influence ciblées et des campagnes de désinformation » en Europe.