La frénésie d’acquisitions de studios de jeux par Facebook n’en finit pas. Le réseau social le plus utilisé a commencé cette série de rachats en 2019. La firme montre sa volonté de s’accaparer des développeurs de jeux de réalité virtuelle les plus appréciés. Cette fois-ci, c’est au tour de Ready at Dawn de succomber. Rappelons que ce studio a mis au point la série Lone Echo.

Ready at Dawn : une mine d’or pour Facebook

Les jeux Lone Echo font partie des œuvres en réalité virtuelle les plus populaires. Le studio travaille en étroite collaboration avec Facebook et Oculus depuis un certain temps en tant que partenaire d’édition. Cette acquisition permet à l’équipe d’Oculus de préparer la sortie d’une suite complète de Lone Echo. Pour l’instant, Facebook n’a donné aucune nouvelle sur les avancements de Lone Echo II. Il s’agit d’un titre pourtant très attendu, surtout après le retard du lancement annoncé en 2019.

Bien que les termes du contrat n’aient pas été divulgués, Facebook affirme que le studio fonctionnera de manière indépendante depuis ses bureaux d’Irvine, en Californie, et de Portland, en Oregon.

Lone Echo : la réalité virtuelle à son summum

Lone Echo est reconnu comme l’un des jeux de réalité virtuelle les plus aboutis. Celui-ci a, entre autres, été apprécié dans le monde des sports électroniques, grâce à son mode multijoueur, ce qui est une première. La réalité virtuelle a véritablement marqué un tournant dans les activités de Ready at Dawn. En effet, le studio développait auparavant des titres pour console, dont plusieurs jeux sous licence de la série God of War.

Facebook : une forte implication dans le divertissement

Il y a quelque temps, Facebook a annoncé l’acquisition de Beat Games, le studio à l’origine de Beat Saber, et de Sanzaru Games, le développeur d’Asgard’s Wrath. La stratégie d’acquisition de Facebook donne aux grands noms de la réalité virtuelle une plus grande marge de manœuvre pour investir plus facilement.

La réalité virtuelle est devenue un marché concurrentiel puisque les développeurs sont de plus en plus nombreux. Toutefois, Facebook offre aux studios les plus connus de la possibilité de creuser davantage le fossé qui les séparent des petites marques. En tout cas, il s’agit d’une stratégie gagnante pour le réseau social et ses nouveaux partenaires. Cette oligopole instaurée progressivement par l’entreprise de Mark Zuckerberg pourrait amener les studios les plus modestes à quitter ce terrain, faute de moyens financiers.