Le Comté de Marin, en Californie, bénéficiera du premier partenariat SaaS (Software as a Service) de la société de covoiturage Uber. Une collaboration de deux ans, pour la modique somme de 80 000 dollars, sera établie entre Uber et TAM (Transportation Authority of Marin).

Uber traverse une impasse

Depuis le printemps dernier, Uber  passe par une phase relativement complexe. Presque toutes les actions d’Uber introduites en bourse en 2019 ont été négociées en dessous de leurs prix. La pandémie du Covid-19 n’a fait qu’empirer la situation. La confiance des investisseurs en Uber a baissé et la société a dû réduire ses effectifs de 25%, le mois dernier. Aussi, des dizaines de ses bureaux ont dû fermer et toutes les activités non essentielles ont été abandonnées.

D’après les déclarations de Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber, la société se concentrerait désormais sur la croissance de Eats, son activité de livraison de nourriture, ainsi que sur les transports publics.

Un partenariat prometteur

Selon David Reich, Directeur d’Uber Transit, ce partenariat constituera un nouveau produit ainsi qu’une nouvelle activité. Bien que cette première collaboration soit modeste, Uber pourrait la rendre en une potentielle source de revenus fiable à l’avenir, et ce, sous la forme de contrats à long terme.

Les services naissants de cette collaboration débuteront le 1er juillet prochain. TAM envisage de commencer le service le long du couloir de l’autoroute 101 (entre Mill Valley et Novato). Le service fonctionnera de 6 heures à 19 heures. Une nouvelle option, nommée Marin Connect, apparaîtra dans l’application Uber. Ainsi, les utilisateurs de Marin Transit pourront réserver et même partager des trajets. Les tarifs seront de 4 dollars par kilomètre et de 3 dollars pour les utilisateurs de Marin Access. Un programme de bons a été également entrepris entre les deux parties, pour le premier et le dernier kilomètre du trajet.

Ce partenariat constitue un bond en avant dans le domaine des transports publics. Uber espère l’élargir et engage déjà des pourparlers avec des dizaines d’agences de transport en commun, dans le monde entier.