Selon Facebook et Twitter, aucun gouvernement étranger ne serait intervenu sur les dernières manifestations de Black Lives Matter. Toujours dans ce cadre, la Russie et d’autres nations étrangères sont accusées de diffuser de fausses informations afin de perturber les futures élections de 2020. Par ailleurs, les démocrates ont reproché aux responsables des réseaux sociaux de mal gérer la désinformation qui sévit sur leur plateforme.

Aucun gouvernement étranger inquiété pour le moment ?

Nathaniel Gleicher, Responsable de la Politique de Cybercriminalité chez Facebook, a confirmé qu’aucune institution étrangère n’a réagi face aux manifestations de Black Lives Matter. Cette déclaration a été faite suite aux investigations menées sur le réseau social. Nick Pickles, le Directeur de la Stratégie de la Politique Publique de Twitter, a soutenu les mêmes propos.

Rappelons que les deux plateformes ont déjà manifesté leur soutien au mouvement anti-raciste Black Lives Matter. Si les manifestations cherchent à faire valoir la justice sociale, des extrémistes violents y ont vu une opportunité de diffuser leurs messages à une large audience. À travers les réseaux sociaux, des groupes racistes et divers provocateurs tenteraient de déstabiliser la société sur des sujets sensibles.

Les réseaux sociaux : de nouveaux outils de diffusion pour les extrémistes

Suite au décès de George Floyd à Minneapolis, plusieurs manifestations ont eu lieu aux quatre coins des États-Unis. Pour certains, les réseaux sociaux semblent constituer des outils de propagation de fausses informations afin de provoquer une guerre civile.

Selon MarketScreener, la Russie et d’autres gouvernements étrangers répandraient de fausses informations afin de créer des troubles auprès des citoyens américains. De récentes recherches ont même avancé que des techniques très subtiles auraient déjà permis de répandre de fausses nouvelles depuis 2014. Ces allégations restent toutefois discutables en raison d’un manque de preuves tangibles.

Les yeux du monde entier sont actuellement braqués sur les injustices raciales suite à l’affaire de George Floyd. Jusque-là, les réseaux sociaux n’ont pas censuré certains messages controversés postés par des groupes d’extrémistes violents. Si les démocrates partagent des reproches à ce propos, Facebook et Twitter y voient une manière d’aider les victimes de violences policières à se faire entendre.