RESANA, la plateforme collaborative de l’État, a été généralisée par la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique). L’accès à celle-ci est uniquement réservé aux agents de l’État ainsi qu’aux établissements publics souhaitant travailler sur des documents communs. La participation se fait uniquement par simple inscription. Les fonctionnalités s’inspirent fortement de celles que l’on peut retrouver sur dans la G Suite de Google, mais ciblent cette fois une clientèle restreinte.

Une expérience utilisateur tirée d’Interstis

Comme l’explique CIO, La structure de RESANA a été développée en se basant sur le SaaS d’Interstis. Cela a commencé par l’intégration de OnlyOffice pour le traitement des fichiers de bureautique. L’hébergement est, quant à lui, assuré par Orange Business Services.

Malgré les programmes collaboratifs déjà existants, il a été nécessaire de proposer une offre spécialisée pour les agents de l’État français. Néanmoins, chaque utilisateur peut inviter une personne externe (un partenaire, par exemple) pour lui présenter certaines données. En d’autres termes, même si l’heure est à la prudence, RESANA cherche à être une plateforme facile à utiliser.

Une plateforme avec des spécificités propres à l’Administration publique

Pour RESANA, l’ajout de fonctions supplémentaires a été nécessaire pour certaines tâches que l’on retrouve dans le secteur public. De plus, même si des personnes externes ont accès à des documents de l’État, des limites demeurent pour celles-ci. Seuls les travailleurs publics ont pleine autorité sur cet espace de travail collaboratif.

Avec toutes ces fonctionnalités intégrées à RESANA et son succès depuis 2018, les administrateurs risquent d’avoir du fil à retordre pour gérer les demandes d’inscription prochaines. En effet, la plateforme comptait déjà 4 000 usagers il y a un an. Il reste à voir si cette solution novatrice surpassera Google dans le secteur public. En tout cas, la proposition arrive à un moment salvateur, compte tenu de la crise du Covid-19.