Il y a 6 ans, Charles Dolisy et Renaud de Lacotte ont lancé Plezi. Cette plateforme que nous vous présentions est un service B2B qui permet aux directions marketing de gérer le stratégies de contenu et le marketing d’automation d’une entreprise. Interrogé lors d’un podcast, Charles Dolisy se dit convaincu que pour fournir une bonne expérience aux utilisateurs, il est nécessaire d’avoir des salariés heureux.

Au début de Plezi, Charles Dolisy et son associé ont recruté instinctivement

Lorsque les deux fondateurs de Plezi se sont lancés dans l’aventure, ils ont recruté trois personnes. Leur objectif était de rencontrer des candidats qui évolueraient en même temps que l’entreprise. Ainsi, il n’était pas vraiment question de recruter des personnes sorties de grandes écoles, mais plutôt de penser à l’évolution que pourraient avoir les recrues au fil des années passées au sein de l’entreprise.

L’expérience n’était pas la priorité. Et cela est sans doute aujourd’hui un élément qui aide Plezi à ne pas avoir de turnover au sein de ses équipes. La transparence des fondateurs envers leurs collaborateurs semble être un autre éléments. Tout comme les promesses faites, non pas forcément en terme de salaires mais plutôt en terme de développement de l’entreprise et des projets. C’est en plongeant les candidats dans l’univers souhaité pour le projet, en leur proposant une entreprise qui avance que les deux hommes ont pu juger s’ils étaient ou non prêts à se lancer dans l’aventure.

La culture d’entreprise ne s’écrit pas

Aujourd’hui, Plezi emploie une quarantaine de personnes. Globalement, toutes travaillent depuis maintenant plusieurs années au sein de la société. Pour Charles Dolisy, il est important qu’une culture d’entreprise existe, mais pour autant, elle ne s’écrit pas. Inutile donc de chercher des signes de celle-ci sur les murs de l’entreprise, elle n’est pas présente. L’entreprise a cependant recruté une happiness manager aussi en charge du recrutement.

Cette logique montre donc qu’avec une équipe de travail qui s’entend bien est une équipe performante, qui apporte des résultats à son entreprise. Charles Dolisy pense même que si Plezi doit évoluer plus que lui et plus vite que lui, alors il laisserait sa place de dirigeant volontiers, car “Si le projet Plezi peut nous dépasser, c’est la meilleure chose qui peut nous arriver”.