Alors que le monde entier cherche des moyens de lutter contre le Covid-19, Microsoft déploie une nouvelle solution. Un robot baptisé Plasma Bot. Il doit permettre d’accélérer le processus de don de plasma. La firme de Redmond est convaincue que le plasma des personnes touchées par le Covid-19 pourrait être la clé pour sortir de cette crise.

Plasma Bot doit récolter du plasma de convalescence

Plasma Bot est en réalité un « simple » outil de dépistage destiné à aider les patients ayant contracté la maladie du Covid-19 à donner leur plasma à la science. Le chatbot développé par Microsoft pose une série de questions à son utilisateur. S’il détermine que vous pouvez donner votre plasma, il vous redirige vers un centre de collecte de plasma agréé dans votre région. Selon Microsoft, le « plasma de convalescence » comme on l’appelle, pour aider les médecins à combattre la maladie.

Le plasma peut être utile de deux façons différentes : il pourrait être donné par transfusion sanguine aux patients actuels et pourrait également être utilisé pour développer de nouvelles thérapies comme la globuline hyperimmune polyclonale (H-Ig). Dans le cadre de cette action, Microsoft s’est associé à la CoVIg-19 Plasma Alliance pour étudier les thérapies à base de plasma. Plasma Bot est d’ores et déjà disponible sur le site web de la CoVIg-19 Plasma Alliance. Dans un billet de blog relatant les faits, Microsoft explique :

« Nous sommes maintenant convaincus que la CoVIg-19 Plasma Alliance a une réelle chance de sauver des vies, à une échelle significative, et peut-être bien plus tôt que les autres approches actuellement développées. Nous prévoyons de rendre Plasma Bot accessible par d’autres canaux web. Notamment sur les réseaux sociaux, afin de sensibiliser au maximum les donneurs de plasma potentiels. Cette campagne va démarrer aux États-Unis et s’étendra dans un second temps à l’Europe ».

Le monde entier se mobilise pour lutter

En France aussi on s’intéresse de plus en plus au potentiel de la transfusion de plasma. Il y a quelques semaines, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a lancé un essai clinique baptisé « Coviplasm ». Soutenu par l’Inserm et l’EFS, ce projet a le même objectif que celui lancé par Microsoft : permettre de récolter le plasma des patients guéris pour réaliser un transfert d’immunité.

Chaque jour, les chercheurs innovent pour tenter de trouver des moyens efficaces de lutter contre cette pandémie mondiale. Au début du mois d’avril, une startup canadienne dévoilait DarwinAI, une intelligence artificielle open-source capable d’identifier les infections au Covid-19 grâce aux rayons X. À Seattle, un premier vaccin est déjà testé sur des volontaires non porteurs du virus. L’objectif est de permettre aux chercheurs d’étudier les effets secondaires du vaccin.