Le 6 avril, IBM a changé de PDG. Arvind Krishna a ainsi pris la tête de l’entreprise, tandis qu’il était jusque là le numéro deux dans le secteur du cloud et des applications cognitives. Ce changement avait été annoncé en février dernier. Alors qu’il démarre tout juste à son nouveau poste, le nouveau PDG d’IBM est persuadé que la propagation du Covid-19 aidera les entreprises à adopter le cloud, comme le relève CNBC. Cela pourrait logiquement aider le secteur de l’intelligence artificielle et son développement en interne.

Deux domaines sollicités et intéressants pour les affaires d’IBM

Le cloud et l’intelligence artificielle sont deux domaines qui intéressent IBM, qui continue malgré tout ses activités plus traditionnelles sur le mainframe et les logiciels. D’autant plus que l’entreprise américaine a pris du retard sur Amazon et Microsoft, leaders du marché sur le cloud. En ce qui concerne l’intelligence artificielle, IBM est toujours dans la course bien que parfois dépassée par des solutions produites par Google. Ce qui ne l’a pas empêché de se joindre au Vatican et à Microsoft pour penser un encadrement de l’IA.

Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, IBM a publié une carte pour comprendre la propagation du virus. En interne, la société a rapidement réagit, demandant à 95% de ses employés de télétravailler. Si cette pratique est déjà très répandue dans la culture d’IBM, la voilà instaurée de force. Arvind Krishna explique d’ailleurs que ses employés ont effectués plus d’un million d’heures de visioconférence en quelques semaines. L’entreprise a aussi mis à leur disposition ordinateurs portables et smartphones tout en ouvrant l’accès à plusieurs centaines de centres de données. Toute cette organisation fait dire au PDG que le virus “va accélérer la façon dont nos clients vont poursuivre leur transformation digitale”. En somme, il s’attend donc à ce que l’entreprise soit plus sollicitée au cours des prochains mois, principalement sur le cloud, mais aussi sur l’intelligence artificielle.

Quel sera donc l’impact du virus sur l’entreprise ?

On peut s’interroger sur les impacts du virus sur l’entreprise. Un arrêt de l’activité ? Des retards accumulés ? Des contrats qui prennent fin ? À ce sujet, Arvind Krishna a indiqué qu’il ne ferait aucune déclaration sur l’impact financier du virus sur IBM.

Il a néanmoins précisé qu’il est “difficile de prévoir exactement les conséquences. Le travail que nous faisons, cependant, est tout à fait essentiel. Donc, par conséquent, nous pensons que nous sommes bien placés pour faire face à cette crise et à la tempête. Il est difficile de mettre des pourcentages précis dessus. En ce moment, je pense que les prochains mois vont nous prédire comment cela va se passer”. D’ici le 20 avril prochain, IBM envisage tout de même de publier quelques chiffres liés à son activité.