Data for Good est un programme mis en place par Facebook en 2017. La société américaine a annoncé qu’elle étendait son programme, face à la situation particulière imposée par le coronavirus. Cela va lui permettre de partager des données anonymisées avec des chercheurs.
Onze universités et grandes écoles françaises y auront accès
Actuellement des associations et ONG ont accès à des données fournies par Facebook. À ces organisations vont s’ajouter des équipes de chercheurs. Ils vont recevoir différentes informations anonymisées et agrégées, centrées sur la durée et la distance de déplacements des individus. L’objectif de Facebook sera d’apporter son aide pour prévoir les prochains pics épidémiques. L’entreprise américaine va, pour cela, créer des cartes pour montrer les liens entre les différents utilisateurs des différentes régions.
Inscrivez-vous à la newsletter
En vous inscrivant vous acceptez notre politique de protection des données personnelles.
Plus d’une dizaine d’établissements français auront accès à ces données. Parmi eux, l’ENS, le CNRS, ou encore l’Université Paris-Dauphine. Facebook partage ces données avec l’espoir qu’elles permettent d’apporter plus d’informations sur les effets du confinement.
Cette mesure est semblable à celle prise récemment par Google. Le géant américain a décidé de partager les données de localisation, lui aussi de façon anonyme, aux autorités et aux scientifiques. À une échelle plus globale, ce sont les opérateurs, comme Orange, qui sont mis à contribution en Europe.
Un sondage supplémentaire déployé par Facebook aux États-Unis
Aux États-Unis, le partage de données fait dans le cadre du programme Data for Good de Facebook s’accompagnera d’un sondage. Ce dernier sera présenté dans le fil d’actualité des internautes. Ils devront y répondre et seront questionnés sur les symptômes du coronavirus. Les données de ce sondage ne seront pas transmises à Facebook, seulement à l’université Carnegie-Mellon. L’objectif, cette fois, sera de déterminer les zones où les cas sont les plus nombreux.
Souvent épinglés pour la mauvaise protection des données de ses utilisateurs, Facebook insiste cette fois et assure que les données seront totalement anonymes et agrégées.