Il y a quelques semaines seulement, Levandowski plaidait coupable dans l’affaire du vol des secrets de Waymo suite aux accusations d’Alphabet à son encontre. Il a avoué avoir volé plus de 10 000 documents téléchargés avant de quitter l’entreprise. Il avait ensuite créé sa propre entreprise de camions autonomes, rachetée rapidement par Uber. Aujourd’hui, Levandowski se retourne contre Uber et tente de faire payer l’entreprise, comme le relaie TechCrunch.

Levandowski a déposé une requête à l’encontre d’Uber

Anthony Levandowski est toujours au coeur d’un procès pour vol de secrets commerciaux. Il vient tout juste de déposer une requête contre Uber, pour le contraindre à assumer au moins une partie des 179 millions de dollars qu’il doit payer suite au jugement. Cette requête fait partie de sa mise en faillite. C’est la première étape juridique qui devrait lui permettre de forcer Uber à respecter l’accord signé en 2016.

Cet accord est en fait un accord d’indemnisation signé lorsque Uber a racheté Otto, l’entreprise de Levandowski. Cet accord voulait que Levandowski soit indemnisé si Google faisait des réclamations à son encontre, notamment à propos de sa technologie. Autrement dit à propos de la technologie volée.

Uber pourrait être contraint de payer 64 millions de dollars, voire plus

Uber estime qu’il pourrait payer au moins 64 millions de dollars, mais Levandowski a visiblement envie que la société détentrice de son projet débourse plus d’argent. Son avocat a indiqué “Pendant une grande partie des trois dernières années, Anthony a cédé le contrôle de sa défense personnelle à Uber parce qu’Uber a insisté pour contrôler sa défense dans le cadre de son devoir de l’indemniser. Puis quand Uber n’a pas apprécié la suite des évènements, il a soudainement changé d’avis et a indiqué qu’il ne l’indemniserait plus. Ce que Uber a fait est mal”.

Désormais, c’est la justice américaine qui tranchera. Il ne reste donc plus qu’à espérer que Levandowski et Uber puissent se mettre d’accord entre eux.