Zoom fait partie des services avantagés par le Covid-19 dans la mesure où son nombre d’utilisateurs augmente en flèche. Cependant, une nouvelle relayée par Vice vient noircir son image : la version iOS de Zoom transmettrait des données à Facebook dans le plus grand des secrets.
Mise à jour : Zoom a mis son application à jour pour retirer le SDK de Facebook.

Un transfert de données automatisé

Surprise ! Vous utilisez Zoom dans le cadre du télétravail afin de faire des visioconférences, notez qu’il y a des chances que vos données aient été transmises à Facebook. En effet, si vous utilisez l’application iOS de Zoom, ce dernier notifie Facebook dès lors que vous ouvrez l’application. Il transmet également des données sur l’appareil identifié, cela peut ensuite être utilisé à des fins publicitaires.

Parmi les données reçues par Facebook, on retrouve également la localisation de l’utilisateur, ainsi que le fuseau horaire de celle-ci. Si selon plusieurs experts, ces transferts d’informations ne sont pas rares, ils figurent habituellement dans les conditions de l’application, précisément dans sa politique de confidentialité.

Ce n’est pas la première fois que l’application Zoom est épinglée pour des problèmes de confidentialité, car en juillet 2019, une faille repérée laissait l’application allumer la webcam d’un Mac sans aucune autorisation.

Zoom n’a pas souhaité commenter les faits

Contacté par Vice au sujet des transferts de données vers Facebook, Zoom n’a pas répondu à la demande de commentaire. D’ici les prochains jours, le service devrait donc mettre à jour sa politique de confidentialité. Ou alors, mais on l’imagine moins, stopper tous les envois faits à Facebook.

Quant à savoir si cette information aura des répercussions sur son nombre d’utilisateurs, il est difficile de le savoir. D’autant plus que la majorité des personnes ont un usage professionnel de Zoom et n’ont pas forcément le choix ou non de l’utiliser. Depuis le confinement, l’application est devenue la plus téléchargée dans l’App store, en France et dans 76 autres pays. À tel point que l’un de ses concurrents, Microsoft Teams s’est dit inquiet de sa montée en puissance. Preuve qu’elle est très populaire en ce temps de confinement et de télétravail.