L’impression 3D contribue largement au développement des fusées, notamment en réduisant de manière considérable le temps de fabrication d’une section de la fusée. Ce n’est pas la première fois que l’ESA l’utilise, en effet, l’an passé, l’agence a imprimé de la peau et des os en vue d’un voyage sur Mars. En ce sens, le projet de lanceur Vega mené par l’Agence spatiale européenne, l’ESA, vient de franchir un nouveau cap, comme le rapporte Popular Mechanics.

Un nouveau test concluant pour une pièce créée grâce à une imprimante 3D

L’Agence spatiale européenne a réussi les tests effectués sur sa chambre de poussée imprimée en 3D. Celle-ci vient se joindre au moteur M10 de Vega qui devrait se rendre dans l’espace d’ici 5 ans. Lors du test de “feu chaud”, l’ESA a fait en sorte que le moteur soit allumé à 19 reprises pendant 450 secondes au total. Ce test permet de confronter la le moteur M10, entre autres, à des conditions des plus difficiles, l’équivalent de ce qu’il subira lors du lancement. L’objectif, pour les scientifiques, est d’observer les faiblesses et de les consolider jusqu’à la fin du développement global de la fusée.

L’italien Avio qui travaille aux côtés de l’ESA sur le projet Vega a indiqué “Cette campagne de tests a pour but de vérifier la performance fonctionnelle du moteur dans son domaine opérationnel et de qualification, son comportement lors de mise à feu répétées et de valider les modèles utilisés pour sa conception”. En plus de l’usage d’une pièce imprimée en 3D, l’ESA précise pour sa part dans un communiqué que celle-ci a été agrandie au fil du temps.

L’ESA a bon espoir pour faire décoller Vega en 2025

Vega est actuellement prévu pour 2025. Pour cela, il faudrait que l’ESA réussisse à assembler le module de développement entièrement avant la fin de l’année pour le tester. Ces tests et plus globalement le développement du moteur M10 avec l’usage de l’impression 3D est une forme d’engagement de l’ESA aux yeux de certains. Il apparaît que l’agence fait des efforts pour trouver des solutions pertinentes et en même temps économiques et efficaces pour ses lancements.

Jusqu’à présent, Vega a effectué une dizaine de lancements depuis la base de l’ESA se trouvant en Guyane. Il ne reste maintenant qu’à patienter jusqu’en 2025 pour découvrir si oui, ou non, l’ESA sera prête à temps. À moins qu’elle n’annonce du retard ou des complications d’ici là.