Amazon a fort à faire depuis quelques semaines. L’entreprise de Jeff Bezos doit faire face à un afflux de commandes, compte tenu que la plupart des magasins du monde sont fermés. L’entreprise doit aussi faire du tri parmi ses vendeurs crapuleux. 4 000 d’entre eux ont augmenté leurs prix pour tenter de tirer profit de l’épidémie que nous traversons.

Quand des vendeurs augmentent leurs prix en pleine crise

Nous le savions depuis le début : avec cette crise, Amazon marche sur des œufs. Il faut évidemment répondre à la forte demande, sans pour autant donner l’impression d’en profiter. Un challenge auquel se livre le géant du e-commerce depuis plusieurs semaines maintenant. Nous sommes à ce jour près de 2,7 milliards d’être humains à être confinés à travers le monde. C’est une situation inédite et Amazon voit évidemment ses ventes décoller depuis le début de la crise.

Oui mais voilà, plusieurs revendeurs présents sur la plateforme en ligne ne jouent pas le jeu. Pour la première fois Amazon a décidé de sévir et c’est un excellent moyen de renvoyer un message positif au monde. Le groupe vient de suspendre près de 4 000 comptes vendeurs sur sa plateforme aux Etats-Unis. Amazon a également annoncé avoir retiré près d’un demi-million de produits, dont le prix avait brusquement augmenté suite à l’épidémie de coronavirus. Voilà qui est fait.

Depuis quelques jours, Amazon a mis au point une cellule pour contrôler les prix des vendeurs. C’est un phénomène classique en temps de crise mais tristement révélateur de notre société. Parmi les produits dont les prix ont le plus augmenté, nous retrouvons : le gel hydroalcoolique, les masques, ou encore les produits de nettoyage. Trump a signé un nouveau décret le 23 mars pour empêcher l’augmentation des prix des fournitures.

Jeff Bezos doit faire des choix

Jeff Bezos doit faire des choix et celui-ci n’est pas le seul. En effet, Amazon a récemment annoncé que les commandes non vitales à destination de la France et de l’Italie étaient également suspendues. L’Europe est désormais l’épicentre de l’épidémie de Covid-19. Pour cette raison, Amazon estime que seules les expéditions essentielles et vitales devront être expédiées, afin de mieux répondre aux besoins des populations.

Il reste une crainte qui pourrait définitivement coucher Amazon : devoir fermer des entrepôts parce que des employés sont touchés par le virus. C’est une situation à laquelle l’entreprise a déjà été confrontée le 20 mars dernier à New York. Un entrepôt a fermé car un employé a été contrôlé Covid-19 positif. Une situation pas vraiment surprenante dans la mesure où le virus se propage très rapidement, notamment dans cette région du pays.