Andréa Bensaid, à la tête d’Eskimoz et de ses 80 collaborateurs, vient juste de lever 17 millions d’euros. Ambroise Carrière part à la rencontre d’Andréa à travers notre nouveau format de podcast : des interviews d’entrepreneurs pour Culture Numérique.

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L’Europe dans le viseur d’Eskimoz

Le SEO est un marché à la fois mature et immature. Eskimoz est présent sur ce marché depuis quasiment 10 ans, l’un des premiers acteurs sur le marché à l’époque. Andréa Bensaid explique que : « nous sommes une entreprise déjà mature. Cette levée de fonds n’est pas similaire aux levées dont on entend parler au quotidien avec une phase classique de recherche et développement. Non, notre objectif est de développer de nouveaux projets, encore plus ambitieux. En France nous avons déjà fait une grande partie du travail, c’est l’Europe qui est dans notre viseur ».

Pour le coup, la France est un marché plutôt mature en terme de SEO. Il existe de nombreux consultants et plusieurs agences sont spécialisées dans ce domaine d’expertise. Ce n’est pas le cas partout en Europe d’après Eskimoz. En tant que leader sur ce marché, on peut se questionner sur les rapports entre Eskimoz et Google. André affirme que : « étonnement nous n’avons aucun point de contact avec Google. Ce qui fait la particularité du SEO, c’est certainement le fait que nous devons décrypter nous-mêmes l’algorithme, tester sans arrêt et nous ne sommes quasiment pas aidés par Google ».

Le SEO : une science empirique selon Andréa Bensaid

Il y a aujourd’hui plus de 200 critères dans l’algorithme. Le job d’Eskimoz c’est justement d’essayer de décrypter les dessous de cet algorithme si complexe. Pour cette raison, Andréa précise le bénéfice pour les annonceurs de travailler avec des agences spécialisées, capables d’avoir une vision globale du marché et de connaître parfaitement les rouages de cet algorithme. Pour Andréa, le SEO est un métier à part dans la grande famille du digital :

« Le SEO est une science empirique : on doit faire nos propres tests, on doit aussi s’auto-former et se professionnaliser au fil des mises à jour de l’algorithme. C’est un métier pour lequel il n’y a pas encore d’école. Je pense donc qu’une bonne agence SEO doit faire beaucoup de recherche et développement pour s’ajuster sur l’algorithme en permanence ».

Vous découvriez dans ce podcast qu’Andréa est un ancien étudiant en finance, tombé dans le bain du digital après ses études. Le fondateur d’Eskimoz estime que cette science a l’avantage de permettre le multi-tâche : on peut lancer des projets qui tournent quasiment seuls. C’est la magie du web et le SEO est le canal le plus naturel pour permettre cela. Inutile de vous en dire plus.